Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
«Les médicaments commercialisés en Algérie sont conformes» Le directeur du laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques est affirmatif :
Le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP) contrôle annuellement 20 000 lots de médicaments et produits pharmaceutiques. Les médicaments non conformes ne représentent qu'un infime pourcentage estimé à 0,1%, alors que celui-ci était de 6% en 1995, a indiqué hier le directeur général du laboratoire, le professeur Mansouri Mohamed Benslimane. S'exprimant lors d'une conférence de presse au siège du ministère, inscrite sous le thème «Qualité des produits pharmaceutiques : expérience algérienne», le Pr Mansouri a expliqué que le contrôle se fait sur les produits entrés légalement sur le territoire national, indiquant qu'«un travail se fait également en collaboration avec la douane pour le contrôle des produits qui rentrent dans les cabas sur le marché algérien». Le professeur Mansouri fera remarquer par ailleurs qu'il existe une différence entre le produit non conforme et le produit contrefait. Le contrôle de la LNCPP, pour la conformité, concerne, selon lui, les documents constituant le dossier et non les médicaments. «Nous aimerions qu'il y ait des contrôles tous les mois», souhaite le conférencier qui indiquera que son institution, habilitée depuis 1995, est la seule autorité qui doit libérer les lots avant leur commercialisation. «Notre mission est de donner le médicament avec les normes de qualité», a-t-il encore ajouté, précisant que les médicaments qui doivent être indispensables «sont suivis de très près». Interrogé sur les médicaments que devaient importer les pouvoirs publics pour pallier la pénurie, notamment ceux destinés aux cardiaques et aux cancéreux, le conférencier se dit non concerné par la question. Tout en relevant que la LNCPP est un instrument de souveraineté nationale, il pointera du doigt les grossistes et les importateurs, responsables selon lui de la rupture des stocks au niveau des officines. «Ce serait criminel que le malade meurt alors que le médicament existe», commente-t-il. Insistant sur le rôle de son institution, le professeur indiquera pour rassurer les représentants du syndicat des pharmaciens présents à la conférence, que l'Algérie est un des rares pays à contrôler chaque lot de produits pharmaceutiques avant sa commercialisation. «Quand une officine signale un problème, on arrête immédiatement la commercialisation du produit pour le contrôler à nouveau», indique-t-il. Le professeur a auparavant fait un exposé sur le rôle de la LNCPP, qui emploie 200 personnes ainsi que ses missions.