Les nouvelles augmentations salariales des médecins généralistes annoncées dernièrement répondent «amplement» aux résolutions des conseils nationaux du Syndicat national de médecins généralistes de santé publique (SNMGSP) tenus depuis 2007, a indiqué hier le président du syndicat, le Dr Salah Laouar, en marge du Conseil national du syndicat, qui a regroupé les délégués de 48 wilayas. Ces nouvelles augmentations des salaires des médecins généralistes «viennent parachever notre statut particulier dans son volet régime indemnitaire», a précisé le même intervenant, qui ajoute que le travail syndical ne s'arrête pas à ce niveau, puisque d'autres revendications de la formation syndicale attendent une prise en charge. Il s'agit, en effet, de la formation continue, qui doit être obligatoire pour tout médecin généraliste, afin de se mettre au diapason des nouvelles avancées médicales, ainsi que le passage de grade pour les médecins généralistes. A ce sujet, le Dr Salah Laouar a fait savoir que le ministère a procédé dernièrement à l'installation de deux commissions. La première traitera des modalités pratiques du passage du grade de médecin principal à celui de médecin en chef, alors que la deuxième axera sur la formation du médecin généraliste. Selon le président du syndicat, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbas, et le SNMGSP avaient convenu lors des rencontres du 3 et 5 mai de l'installation d'une commission interministérielle «chargée de fixer les modalités de passage de grade». Concernant le volet formation, il a précisé que son syndicat revendique une formation médicale continue, de qualité et devant être prise en charge par la tutelle. Le président du SNMGSP a, à cet effet, mis en exergue l'importance de revaloriser le statut du médecin généraliste dans la société. Le conseil national qui a réuni les délégués de 48 wilayas est sorti avec plusieurs résolutions devant être soumises à la tutelle, notamment des propositions de modalités de passage en grade. Il a appelé, par ailleurs, les pouvoirs publics à exclure les syndicalistes de la santé publique de la liste des médecins des membres de la mission du hadj, et devant être rendue publique, et ce, pour éviter que ça soit toujours les mêmes personnes qui bénéficient de cet avantage. Et pour répondre aux accusations dont il a été la cible par d'autres syndicats de la santé publique, notamment celle d'être à la solde du ministère de la Santé, le Dr Salah Laouar propose à ce que la gestion des syndicats soit faite de manière transparente, en publiant leurs comptes sociaux.