Bruxelles a annoncé qu'un nouveau système de données très qualifié sera mis en application pour faciliter davantage le traitement des demandes de visas, d'après le site web «Djazair avant tout». Selon le site qui reprend une source européenne, il n'y aura plus de restrictions sur les visas, et l'octroi des titres de séjour sera plus simplifié pour les Algériens. La durée de traitement des demandes sera encore réduite. Les pays appartenant à l'espace Schengen ont consenti à appliquer dans ce cadre un nouveau système qui s'avère être plus efficace, a affirmé une source de Bruxelles. «Ce système de données très qualifié va faciliter davantage le traitement des demandes de visas», assure notre source en précisant que l'Algérie a été choisie pour être le pays pilote. Pourquoi l'Algérie ? «Ils ont choisi l'Algérie parce qu'elle est l'un des grands pays consommateurs de visas», a-t-on précisé. Plus de 300 000 visas par an sont délivrés par les différentes chancelleries. L'application de ce nouveau système interviendra en octobre, au plus tard en novembre prochain. Avec ce système, on estime que le nombre de visas pour entrées multiples et de longue durée sera revu à la hausse. Bonne nouvelle pour les Algériens, la question de la révision des accords de Schengen posée par la France récemment a suscité de vives craintes. Même en France, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer la remise en cause de ces accords. L'Algérie a toujours reproché à ses partenaires européens, en particulier la France, le non-respect de la libre circulation des personnes. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a réitéré que ce sujet constitue une préoccupation de la partie algérienne. Afin de consacrer le principe de la libre circulation, les pays membres de l'espace Schengen tentent de faire un effort. Ainsi, ils se sont mis d'accord pour unifier leur système d'enregistrement des données. «C'est un système similaire au biométrique. Il consiste à enregistrer toutes les données concernant le demandeur de visa sur un fichier», explique notre source. Ce nouveau système garantit un meilleur contrôle des flux migratoires. «Grâce à ce système, nous pouvons repérer toutes les personnes qui accèdent sur le sol européen», précise-t-on auprès de l'Union européenne. Ce système permet donc aux pays européens d'ouvrir davantage leurs frontières sans pour autant craindre la croissance de l'immigration clandestine.