Le meneur de jeu de l'ES Sétif, Lazhar Hadj Aïssa, accuse ouvertement le président de son club, Abdelhakim Serrar, d'avoir fait capoter son transfert à l'étranger. «Quand je lui en parle, il me tient des propos rassurants, et quand les opportunités se présentent, il tient un autre discours aux agents ou aux directeurs sportifs», a indiqué Hadj Aïssa dans un entretien accordé au site Footafrica. L'enfant prodige de Batna devra quitter l'ESS cet été après sept longues années passées dans la ville de Aïn El Fouara. Son contrat avec la formation sétifienne est arrivé à son terme. «Je suis enfin libre ! Et ça fait du bien dans la tête…», souligne la vedette de l'Entente, qui a de fortes chances de décrocher un contrat professionnel outre-mer. D'après France Football, trois clubs français de première division sont très intéressés par ses services, en l'occurrence Toulouse, Lorient et Evian-TG, nouveau promu en Ligue 1. «Je suis bien entouré et confiant sur mes chances de jouer en Europe la saison prochaine», lance le «Baggio arabe», contacté déjà par le champion écossais, Glasgow Rangers, mais les règlements en vigueur en Ecosse constituent un sérieux obstacle. «Il y avait un contact avec eux (Les Rangers), mais comme avec Portsmouth, je ne peux pas signer là-bas, car pour obtenir un permis de travail, il faut avoir joué 70 pour cent des matches de son équipe nationale sur les deux dernières années», précise Hadj Aïssa qui a retrouvé sa place en équipe nationale depuis le départ de Rabah Saâdane et la venue de Abdelhak Benchikha. «Je suis très heureux de ce retour. Benchikha me parle et il m'a redonné confiance. C'est un paramètre important pour un joueur. Je vis ce retour comme un second départ. C'est un privilège que je dois bonifier. Je dois tout donner, je dois me défoncer lors des entraînements. Après les soucis que j'ai eus, je ne dois pas gâcher cette opportunité», a précisé Hadj Aïssa qui se trouve avec les Verts en Espagne.