Axa est officiellement installée en Algérie. Cela est devenu possible grâce à un contrat de partenariat signé hier entre les représentants de la société française, la Banque extérieure d'Algérie (BEA) et le Fonds national d'investissement, au siège du ministère des Finances en présence de Karim Djoudi, ministre des Finances , Jean-Pierre Raffarin, sénateur français chargé du dossier de la coopération algéro-française et Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur. Axa devient ainsi le deuxième assureur français après La Macif à être autorisé à s'installer en Algérie après le règlement en 2008 d'un vieux contentieux algéro-français sur les assurances. Au terme de l'accord signé hier, Axa et ses deux partenaires ont créé une coentreprise dont l'assureur français possèdera 49% des parts, la BEA 15% – le maximum autorisé légalement à cette grande banque d'Algérie – et le FNI 36%. La coentreprise sera active dans les domaines de l'assurance vie et de l'assurance dommages et intérêts en partenariat avec la BEA dans la bancassurance. «C'est un pays où le potentiel de développement de l'assurance, qui représente aujourd'hui à peu près 1% du PIB, est énorme», a déclaré le dirigeant d'Axa pour la région Méditerrannée et Amérique latine Jean-Laurent Granier, après la signature de l'accord au ministère des Finances algérien. «Axa assurera le management de cette société nouvellement créée» alors que l'Algérie, a-t-il souligné, est «un pays sous-assuré». Ce contrat permettra la création de 88 agences en Algérie et la création de 1400 emplois techniques et commerciaux.