Il y a quelques jours, nous avions rapporté dans une de nos éditions la colère des habitants de la rue Hassi Ben Bouali à Arzew qui avaient réagi à la présence de bars clandestins en fermant l'accès à cette artère plus connue sous l'appellation de quartier chinois. Mercredi soir, ils sont revenus à la charge pour reprendre la contestation et exiger la fermeture de ces établissements «qui activent illégalement puisque certains ne disposent même pas d'un licence de débit de boissons», affirment des habitants. Jeudi, un important dispositif policier surveillait cette rue fermée à l'aide de pneus et d'objets hétéroclites. «Vous voyez, tous les autres ont fermé, sauf ce bar qui continue de travailler porte fermée. Il a même menacé des jeunes du quartier de représailles. Il affirme qu'il est intouchable. Il est en train de nous narguer», notent des habitants. L'intervention des officiers de la sûreté urbaine a pu faire baisser la colère qui se lisait dans les yeux des habitants de cette rue devenue depuis quelques mois un lieu où se sont multipliés les débits de boissons et autres restaurants servant des boissons alcoolisées. «Nous vivons en pleine insécurité depuis quelques mois. Les bagarres qui éclatent le soir entre les clients de ces établissements nous incommodent. Les mots vulgaires qu'ils profèrent quand ils sont ivres s'insinuent même dans nos maisons. Ils n'ont aucun respect pour le voisinage. Ils doivent fermer. Nous n'allons pas baisser les bras. Nous n'allons pas desserrer notre pression. Ils sont venus s'incruster pour porter atteinte à notre quiétude, ils doivent partir, car cette rue est une zone d'habitation où la présence de ce genre d'activités est en principe prohibée», notent des riverains. Hier, la tension restait vive et les habitants continuaient de soutenir qu'ils ne sont plus disposés à tolérer le voisinage de ces établissements.