Révélation du match aller face à la Zambie où il fut l'auteur de deux passes décisives (victoire 3-0), le nouveau maître à jouer de la sélection Olympique, Amir Saâyoud, a tenu à prendre part au match retour contre les Zambiens, prévu le 18 juin à Chingula. Il n'était pas prévu que vous preniez part à ce match retour, qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis ? Je n'étais pas forfait à 100% non plus ! En fait, le coach voulait m'avoir en club pour des matches. Je ne pouvais pas dire non. J'en ai touché un mot au sélectionneur qui n'a pas trouvé d'inconvénient à me libérer. Une fois au Caire, l'emploi du temps s'est quelque peu allégé, du coup, j'ai appelé le sélectionneur Azzedine Aït Djoudi et lui ai dit que j'étais dispo pour le match retour… et me voilà ! Etait-il important pour vous de prendre part à ce match retour en Zambie ? Oui, je voulais en quelque sorte terminer ce que nous avons commencé à Alger. Il y a une qualification au bout. Je veux vivre ça. Je veux aider mon pays à se qualifier. Je ne sais pas encore, mais dans le cas où je jouerai, je mettrais tout mon savoir-faire au profit du groupe. Avec 3 buts d'avance, vous dites-vous : ça y est, on est qualifié ou bien vous imposez-vous une certaine réserve ? Il le faut. Il n'y a rien qui nous garantit la qualification, si par malheur nous passons à côté de notre sujet le jour J. Il faut rester concentré. Ne rien lâcher. Cette qualification, il faut aller la chercher. Comment avez-vous trouvé l'ambiance, meilleure qu'à Alger ? Non ! Non ! Il y a toujours la même joie de vivre ensemble. Le cadre et l'environnement sont différents, sinon, pour le reste, il n'y a rien qui a changé. Que du bonheur. Commencez-vous à prendre vos marques dans le groupe ? Je les ai déjà. Je n'en suis pas à mon premier stage. C'est vrai que je ne suis pas intime avec tout le monde, mais je suis bien intégré. J'aime l'ambiance qui y règne. Je l'ai dit, que du bonheur ! Et sur le terrain ? Il y a des automatismes, c'est sûr. Après, de là à dire qu'on joue les yeux fermés, ce serait un peu exagéré. C'est des choses qui viennent avec le temps. J'ai déjà accumulé cinq stages, je pense que d'ici quelques mois, je serai encore plus utile à l'équipe. C'est à l'image du groupe, il s'améliore au fil des jours. Avant le match face à la Zambie, une certaine confusion a entouré votre convocation, certains disent qu'elle émane des A, d'autres des U23, vous l'avez accueillie comment ? Dès le départ, je savais qu'elle émanait des espoirs, mais au club (Le Ahly du Caire, ndlr), on m'avait assuré qu'elle était des A. Ils ont dû mal lire. Après, la presse s'était mise de la partie, j'avoue que ceci m'a fait douté un instant. Mais ça n'a pas duré longtemps… le coup de fil d'Aït Djoudi a tout éclairci.(rires). Vous étiez déçu ? Par quoi ? Par le fait que ce soit une convocation des U23 plutôt que des A ? Jamais ! C'est l'Algérie. Il y a certes cette ambition d'intégrer les A, mais cela ne change en rien à ma fierté de défendre le drapeau. La preuve, je suis venu alors que le coach m'avait libéré. Vous-vous êtes dit peut-être «tant mieux !» après le 4-0 de Marrakech ? Non ! Non ! J'étais sonné comme tout le monde par l'ampleur du score. J'étais très déçu, sans plus.