Les températures caniculaires de ces derniers temps conjuguées à l'approche du mois de Ramadhan ont fait voltiger la vente des climatiseurs. Lors d'une tournée, hier, au marché de gros d'El Hamiz où une grande foule avait accaparé les magasins proposant ce genre d'appareils, nous avons pu constater que les prix des climatiseurs sont relativement élevés. Ils s'échelonnent aisément de 26 000 à 70 000 DA. Selon les vendeurs, cette hausse des prix qui touche toutes les gammes de climatiseurs est due à la canicule. Ainsi, la règle est simple : le mercure monte et avec lui, le prix des ces appareils, alors que la logique commerciale voudrait que ce soit l'inverse. Selon un vendeur de climatiseurs, «les ventes de climatiseurs et de ventilateurs ont augmenté au point où l'on risque une rupture de stock de la majorité des marques de climatiseurs déposés sur le marché. Surtout que la période des congés engendre une baisse d'activité au niveau du port d'Alger. Le mois sacré du Ramadhan coïncide cette année avec le mois d'août, un mois connu comme son prédécesseur par des épisodes caniculaires. Interrogée, une septuagénaire indique que «vu les conditions qui sont particulièrement rigoureuses en raison de la chaleur estivale et de la longueur de la journée de jeûne, et vu aussi la chaleur des feux et fours allumés afin de préparer les repas de Ramadhan, un climatiseur est nécessaire dans la maison» . De nos jours, «la tendance est à l'équipement de la maison en toutes sortes d'appareils électroménagers, quitte à grignoter sur les budgets pour s'en doter. Et les appareils rafraîchissants sont du lot», constate un vendeur dans l'électroménager. Le choix des clients s'exerce pratiquement sur des marques connues et reconnues. «Tous les jours, les commerçants d'El Hamiz voient leurs magasins pris d'assaut. Comme pour tous les produits et avant un achat important, les gens font un tour pour s'informer sur les prix et les options et finissent en général tous par en acheter un, si ce n'est plusieurs, quand la maison est grande», ajoute un vendeur. En général, car il en est tout de même qui, faute de moyens financiers, se rabattent sur le simple ventilateur. Comme dit l'adage, «à défaut de grives, il faut se contenter de merles». n'est-ce pas !