La cacophonie qui règne dans la maison du Mouloudia d'Alger, depuis la fin de la saison écoulée, est loin de connaître sa fin. Malgré le recrutement en grande pompe de l'ex-gardien titulaire des Verts, Fawzi Chaouchi, rien ne présage de bon au sein du Doyen. Aux dernières nouvelles, un problème d'ordre financier risque d'ébranler encore plus la sérénité du team mouloudéen à une semaine du départ du club à Casablanca ou les camarades de Zeddam devront disputer leur deuxième match comptant pour la phase des poules de la Champions League africaine face au RAJA. N'ayant rien vu venir de la part de leurs dirigeants en dépit du fait qu'ils avaient donné leur accord de principe pour rempiler au club, plusieurs joueurs du MCA ont piqué une grosse colère lorsqu'ils ont appris que ces derniers avaient payé rubis sur l'ongle les nouvelles recrues du club jusqu'à leur octroyer la moitié de leurs primes de signature. Ils n'ont pas attendu longtemps pour dénoncer auprès de leurs responsables la politique de deux poids deux mesures à laquelle s'adonnent ceux-ci dans leurs négociations avec les joueurs du club. Les cadres du Mouloudia ont même brandi la menace de ne pas prolonger leurs contrats avec le club si la direction ne leur verse pas trois à quatre mois de salaires comme avance sur leur prime de signature, exactement comme elle l'a fait pour leurs nouveaux coéquipiers. Une exigence que les responsables mouloudéens auront du mal à satisfaire puisque le gros du budget du club de l'intersaison est en train de s'épuiser par l'opération recrutement. A juste titre, le staff dirigeant du MCA fait, actuellement, des pieds et des mains pour faire signer d'autres nouveaux joueurs dont l'attaquant de l'ES Sétif Djallit, qui a placé haut la barre pour rejoindre le club le plus populaire d'Algérie. Et ce n'est pas tout, puisque les responsables du Doyen sont préoccupés par la question de l'entraîneur étranger qu'ils veulent engager rapidement pour leur équipe avant le match face au RAJA, impliquant une grosse cagnotte. Comme quoi, les problèmes n'en finissent pas au Mouloudia…