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Mourad Medelci : «L'Algérie n'est pas du côté du régime d'El Kadhafi»
Il a réaffirmé la position algérienne à Paris
Publié dans Le Temps d'Algérie le 02 - 09 - 2011

La conférence de Paris a permis à l'Algérie de réaffirmer sa position sur le conflit en Libye, partagée désormais par nombre d'acteurs internationaux, a indiqué, hier, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères. «J'ai eu un certain nombre de contacts dont un à l'Elysée avec mon homologue français, Alain Jupé, avec qui j'ai échangé un certain nombre de propos sur les positions exprimées par M. Jupé et par moi-même à travers des médias français le jour même.
Et, il a concédé que nos positions se rapprochaient, «à la lumière de ces échanges médiatiques», a-t-il fait savoir dans une déclaration répercutée par l'APS au lendemain de sa participation à «la conférence internationale de soutien à la Libye nouvelle». Auparavant, et avant l'entame des travaux de cette conférence, le chef de la diplomatie algérienne fera savoir sur Europe 1 que la position de l'Algérie vis-à-vis du dossier libyen ne soufre d'aune ambigüité. «Il n'y a aucune ambiguïté dans la position algérienne.
L'Algérie a dit son mot. Elle l'a dit au sein de la Ligue arabe dans un cadre démocratique. Elle s'est rangée à la majorité de la Ligue.
Lorsque la résolution 1973 a été prise, elle l'a appliquée résolument», a soutenu Medelci pour qui «l'Algérie a marqué sa différence au début du conflit tout simplement parce qu'elle a porté l'espoir que l'affaire libyenne allait être réglée par la paix sans intervention d'une force étrangère».
Et d'ajouter : «Si on considère, aujourd'hui, que la position de l'Algérie est ambiguë, c'est très bien. Parce qu'il y a quelques semaines, on considérait tout simplement que l'Algérie était du côté d'El-Kedhafi. Je crois qu'il y a une avancée.»
Autre déclaration faite par Medelci lors de son intervention sur Europe 1, et qui revêt son importance, il s'agit de cette assurance on ne peut mieux affichée par la diplomatie algérienne quant à la justesse de sa position prônée durant le conflit libyen.
En ce sens, le ministre des Affaires étrangères a souligné que «maintenant que la paix va venir et que les lampions de la guerre vont s'éteindre, la vérité sur le comportement de l'Algérie va être révélée». Le ministre a nié en outre toute complicité avec le régime de Kadhafi.
«Nous avons été neutres avec les révolutionnaires en Tunisie et en Egypte, et on ne nous a pas traités de cette façon-là. Pour le cas de la Libye, la situation est un peu différente parce qu'en Libye nous avons constaté des interventions étrangères», a-t-il indiqué,
expliquant qu'une intervention étrangère de l'envergure de celle des forces de l'Otan accomplie à la frontière algérienne «évoque des mémoires douloureuses, et vous pouvez comprendre que les Algériens n'aient pas reçu le message de la même façon que les autres pays qui ont été à l'origine de cette initiative».
Interrogé si l'Algérie serait prête à extrader des proches de Kadhafi qu'elle accueille sur son sol, il a rappelé qu'il y a entre l'Algérie et la Libye un cadre juridique bilatéral auquel Alger fera référence.
Medelci a, auparavant, indiqué que le «temps de réflexion pour accueillir ces familles a été très court et que le sens de l'accueil y a prévalu».
«La question d'accueillir Kadhafi n'a jamais été examinée»
Quant à l'éventualité de l'accueil de Mouaâmr Kadhafi, au cas où celui-ci demanderait l'asile en Algérie, il a affirmé que cette hypothèse «n'a jamais été examinée chez nous» et que «l'Algérie a été respectueuse du droit international dès son origine et des résolutions du Conseil de sécurité, et elle continuera à le faire de manière ferme et résolue.
A propos du CNT libyen, Medelci fera savoir que ce conseil «est porteur de facteurs de volonté d'émancipation, d'une plus grande liberté du peuple libyen».
A-t-il fait savoir, ajoutant que «l'Algérie a longtemps été La Mecque des révolutionnaires et des hommes libres. Si nous avons eu un problème avec la façon dont la question (libyenne) a été traitée, ce problème est lié essentiellement au fait que nous sommes chatouilleux sur les questions de souveraineté». Emettant des observations sur la conférence de Paris, présentée comme celle des «amis de la Libye»,
M. Medelci a relevé la participation de nombreux pays dont certains n'ont pas à ce jour reconnu le CNT, en particulier des pays du Sahel, représentés par des chefs d'Etat (Mali, Mauritanie, Tchad) et des ministres des Aaffaires étrangères (Algérie et Niger).
Quant aux résultats de la conférence de Paris, le ministre des Affaires étrangères a relevé qu'il s'agit là d'une proposition qui «avance relativement bien et qui pourrait permettre, sous réserve de confirmation en septembre à l'occasion
de l'Assemblée générale de Nations unies, de faire occuper le siège de la Libye à l'ONU par le CNT». Il s'est également félicité des points retenus à l'issue du sommet de Paris, dont la restitution des fonds gelés, qui permettront à la Libye d'engranger, à court terme, pas moins de 15 milliards de dollars, ainsi que le consensus dégagé autour de la nécessité de travailler à la réconciliation entre tous les Libyens.


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