La conférence internationale d'Alger, consacrée au partenariat, la sécurité et le développement entre les pays du champ (Algérie-Mali-Mauritanie-Niger) et les partenaires extrarégionaux, s'est clôturée jeudi. Les participants se sont donnés rendez-vous dans six mois pour une autre réunion de haut niveau dans une autre capitale des pays du Sahel «pour faire de la dynamique (née de la Conférence d'Alger) quelque chose de continu» , a souligné Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. «Je suis sûr que lors de notre prochain rendez-vous nous saurons arriver à des conclusions qui seront l'émanation et le prolongement de cet exercice qui a été bénéfique pour tous», a-t-il ajouté à la clôture de la conférence. «Nous avons, en tant que pays du champ, donné dans cet exercice, premier du genre avec les partenaires, la preuve que dans notre approche, nous avons une vision commune des préoccupations qui nous interpellent surtout sur la problématique qui a été l'objet de la conférence, à savoir le lien entre la sécurité et le développement», a-t-il ajouté. Ces pays ont présenté leur vision et stratégie commune aux partenaires étrangers, qui, à leur tour, ont fait une analyse de la situation et d'évaluation sur les questions du terrorisme, le crime et le développement. En soulignant le nombre important des participants, le ministre a affirmé que le principe de l'appropriation a été bien compris par tous les participants «c'est notre responsabilité d'assumer la sécurité et la stabilité de la région», a-t-il précisé. M. Messahel a souligné que les pays du champ d'inscrivent dans la stratégie de la communauté internationale de lutte contre le terrorisme et la contrebande. Il a souligné la nécessité de se mobiliser d'avantage pour le ternissement du financement du terrorisme.