Alger abritera, au début du mois de septembre prochain, une réunion des pays du Sahel et leurs partenaires extrarégionaux, dans le but d'organiser la coopération antiterroriste. C'est ce qu'a déclaré, hier, à Alger, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébins et africaines, Abdelkader Messahel. La tenue de cette rencontre, jugée «extrêmement importante» par le ministre, avait été décidée à l'issue de la réunion ministérielle tenue récemment à Bamako et regroupant l'Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie. S'exprimant lors d'une conférence de presse, le ministre a indiqué que la réunion de Bamako avait permis de définir les contours de la coopération entre ces pays et avec leurs partenaires, et ce, a-t-il précisé pour «renforcer les capacités d'appropriation de la lutte antiterroriste par les quatre pays du champ». Pour ce qui est de celle, prévue à Alger, notons que, outre les pays de la région, elle regroupera également des pays extrarégionaux comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni. Cette réunion est «extrêmement importante parce qu'elle va ramener toutes les parties à avoir un agenda commun pour permettre de lutter efficacement contre cette menace transfrontalière», a-t-il dit à ce propos. Le responsable algérien a fait savoir que cette réunion portera sur trois volets. Il a, dans ce contexte, précisé qu'un premier volet touchera à la sécurité, et à la lutte contre le terrorisme et ses connexions, et les participants tenteront de créer une «synergie » entre les quatre pays du champ et leurs partenaires extrarégionaux sur les plans politique, militaire et sécuritaire. M. Messahel a, à cet effet, relevé l'importance des pays partenaires en matière d'accompagnement des pays du Sahel en ce qui concerne la «formation, la logistique et les renseignement». Pour ce qui est du second volet, le ministre a indiqué qu'il s'articule autour de la question du crime organisé et du trafic de drogue, tout en soulignant que ces fléaux prenaient de l'ampleur et devenaient une véritable menace pour la région, autant que le terrorisme, du fait que les deux phénomènes sont souvent liés. La réunion planchera également sur le développement socioéconomique de la région du Sahel car ce volet est d'une importance «majeure» pour la stabilité des pays concernés, a-t-il expliqué. Il a rappelé, à cette occasion, le rôle de l'Algérie et sa contribution au développement de la région, à travers une «importante participation» dans la réalisation de différents projets de développement, citant à titre d'exemple, la route transsaharienne pour sa réalisation et qui a nécessité, pour l'instant, quelque 183 millions de dollars. Alger abritera, au début du mois de septembre prochain, une réunion des pays du Sahel et leurs partenaires extrarégionaux, dans le but d'organiser la coopération antiterroriste. C'est ce qu'a déclaré, hier, à Alger, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébins et africaines, Abdelkader Messahel. La tenue de cette rencontre, jugée «extrêmement importante» par le ministre, avait été décidée à l'issue de la réunion ministérielle tenue récemment à Bamako et regroupant l'Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie. S'exprimant lors d'une conférence de presse, le ministre a indiqué que la réunion de Bamako avait permis de définir les contours de la coopération entre ces pays et avec leurs partenaires, et ce, a-t-il précisé pour «renforcer les capacités d'appropriation de la lutte antiterroriste par les quatre pays du champ». Pour ce qui est de celle, prévue à Alger, notons que, outre les pays de la région, elle regroupera également des pays extrarégionaux comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni. Cette réunion est «extrêmement importante parce qu'elle va ramener toutes les parties à avoir un agenda commun pour permettre de lutter efficacement contre cette menace transfrontalière», a-t-il dit à ce propos. Le responsable algérien a fait savoir que cette réunion portera sur trois volets. Il a, dans ce contexte, précisé qu'un premier volet touchera à la sécurité, et à la lutte contre le terrorisme et ses connexions, et les participants tenteront de créer une «synergie » entre les quatre pays du champ et leurs partenaires extrarégionaux sur les plans politique, militaire et sécuritaire. M. Messahel a, à cet effet, relevé l'importance des pays partenaires en matière d'accompagnement des pays du Sahel en ce qui concerne la «formation, la logistique et les renseignement». Pour ce qui est du second volet, le ministre a indiqué qu'il s'articule autour de la question du crime organisé et du trafic de drogue, tout en soulignant que ces fléaux prenaient de l'ampleur et devenaient une véritable menace pour la région, autant que le terrorisme, du fait que les deux phénomènes sont souvent liés. La réunion planchera également sur le développement socioéconomique de la région du Sahel car ce volet est d'une importance «majeure» pour la stabilité des pays concernés, a-t-il expliqué. Il a rappelé, à cette occasion, le rôle de l'Algérie et sa contribution au développement de la région, à travers une «importante participation» dans la réalisation de différents projets de développement, citant à titre d'exemple, la route transsaharienne pour sa réalisation et qui a nécessité, pour l'instant, quelque 183 millions de dollars.