Comme prévu, le noble art algérien continue d'être le sauveur du sport national au moment où l'Algérie en a réellement besoin. C'est le cas à Maputo où la plupart de nos athlètes semblent se perdre dans la brousse africaine. La boxe algérienne a encore une fois réussi à offrir à l'Algérie des médailles d'or aux Jeux africains, ce qui fait remonter la cote algérienne à sept au total, toutes disciplines confondues, alors que 33 sont prévues par les responsables de la délégation algérienne à Maputo. Cet exploit jamais réalisé jusque-là, et qui permet au noble art algérien de dominer le continent quelques mois après le titre de champion d'Afrique, remporté à Yaoundé, est plus que méritoire pour une équipe qui a engagé que des jeunes, dont la majorité est constituée de la formation B à l'image de Flissi, Brahimi et Benbaziz, un jeune espoir qui vient juste de boucler ses 18 printemps, encadré par quelques chevronnés comme Abdelhafid Benchebla, incontestablement le meilleur boxeur du tournoi. «Nous avons confirmé que la boxe algérienne se porte bien», ont souligné les responsables techniques qui ont mis en exergue «le niveau assez relevé de la compétition, ce qui a donné plus de crédibilité à la performance de nos athlètes».