La Commission nationale pour les adjoints de l'éducation, placée sous l'égide de l'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation {UNPEF}, a observé, hier, une journée de grève nationale pour exiger la prise en charge de leurs revendications, déjà soulevées à la tutelle au cours de l'année scolaire 2010-2011. Il s'agit de la classification et la gradation. Contacté par nos soins, hier, Mourad Ferpaki, coordinateur national de la commission des adjoints de l'éducation a affirmé que cette première action signe le retour " en force " du mouvement de protestation, à la rentrée sociale. Et d'ajouter que d'autres actions suivront dans les prochains jours, si aucune amélioration n'est enregistrée. La même source a affirmé que plusieurs rassemblements ont été observés devant les directions de l'éducation des wilayas, alors qu'à Alger, les contestataires se sont regroupés devant l'annexe du ministère de l'Education du Ruisseau (Hussein Dey). La corporation avait, pour rappel, organisé des grèves cycliques, afin de mettre la pression sur la tutelle. Plusieurs réunions non fructueuses ont, à cet effet, eu lieu. Le coordinateur de la Commission a fait savoir que la tutelle les a invités à une réunion demain, afin de débattre les deux dossiers que comportent leurs plates formes de revendications. Suite à cette rencontre, une assemblée extraordinaire sera convoquée, où il sera question de décider de la suite à donner à leur mouvement de protestation, en prenant en considération, les nouvelles offres de la tutelle. Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, il a été précisé que cette action syndicale est dicté «dans le but de dénoncer le retard accusé dans la prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles "légitimes», soulevées à la tutelle durant l'année scolaire précédente. Les nouvelles décisions prises par la tutelle, selon la même source, ne sont pas inscrites dans le but d'alléger l'emploi du temps de l'adjoint de l'éducation mais, «de le marginaliser en lui ôtant des prérogatives accordées depuis plusieurs années». Cette nouvelle mesure, lit-on, «n'est en fait que de la poudre aux yeux, pour les déresponsabiliser de certaines charges qui leur ont été confiées». Le document précise que «l'adjoint d'éducation est le premier moteur de l'établissement d'enseignement, à travers la variété de ses fonctions pédagogiques et administratives».