La Commission nationale des adjoints de l'éducation, placée sous l'égide de l'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation (Unpef) projette d'observer une grève nationale, dans les prochains jours, la date et la durée de cette action de protestation seront annoncées incessamment. Cette décision a été prise lors d'une réunion du bureau national de la commission, tenue jeudi dernier, au niveau du siège de l'Unpef. Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, Hamza Ouasti, président de la commission nationale, a précisé que ce mouvement est dicté «dans le but de dénoncer le retard accusé dans la prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles «légitimes», soulevées à la tutelle durant l'année scolaire précédente, notamment leur reclassement et leur droit à la promotion. Les nouvelles décisions prises par la tutelle, selon la même source, ne sont pas inscrites dans le but d'alléger l'emploi du temps de l'adjoint de l'éducation mais, «pour le marginaliser en lui ôtant des prérogatives accordées depuis plusieurs années». Cette nouvelle mesure, lit-on, «n'est en fait que de la poudre aux yeux, pour les déresponsabiliser de certaines charges qui leur ont été confiées». Le document précise que «l'adjoint de l'éducation est le premier moteur de l'établissement d'enseignement, à travers la variété de ses fonctions pédagogiques et administratives». Les adjoints de l'éducation se déclarent décidés à aller jusqu'au bout de leurs revendications.