Annonce n Les adjoints de l'éducation ont décidé d'entamer une grève de quatre jours dès la prochaine rentrée scolaire plus exactement à partir du 12 septembre prochain. «Nous allons décider de reprendre le mouvement de protestation dès le début de la rentrée scolaire, nous allons faire une grève nationale qui deviendra épisodique c'est-à-dire une fois par mois.», a affirmé le SG de la coordination nationale des adjoints de l'éducation, Mourad Fartaki, lors d'une conférence de presse qu'il a animée hier, à l'école Aïssat-Idir (Alger). Il a précisé que la décision a été prise à l'issue de la réunion tenue, mardi dernier, par le conseil national du syndicat. Il a ajouté que le recours à la grève est le résultat d'une rupture subite et sans raison des pourparlers avec les décideurs, d'autant plus, affirme-t-il, que les responsables du ministère ont failli à leur engagement. Pour plus de précision, M. Fartaki a fait savoir que les membres des 32 wilayas de la coordination activant sous l'égide du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (Snte) se sont réunis le 14 juin dernier au siège du bureau national d'Alger avec les responsables du ministère de l'Education nationale. Lors de cette réunion, il a été présenté un bilan des travaux des trois commissions mixtes chargées de traiter les questions soulevées par le syndicat. Seulement dira M. Fartaki «à partir de cette date aucune suite n'a été donnée par le ministère de l'Education nationale jusqu'à ce jour». Bien plus, il a exprimé son étonnement, et se pose la question pour savoir «pourquoi les responsables du ministère ont refusé d'ouvrir un dialogue et d'entamer des pourparlers alors qu'ils ont promis de régler notre situation au plus tard avant le 30 juin de l'année en cours». Il était question, précise-t-il encore, «d'organiser une réunion avec le SG du ministère afin de répondre à nos doléances d'autant plus que ce problème persiste depuis le 2 janvier 2008. Après une semaine de pourparlers, le contact a été rompu, nous avons tenté à maintes reprises de contacter le ministère, en vain». Les revendications des adjoints de l'éducation portent essentiellement sur le droit de ce corps, conformément à l'article 104 de la Fonction publique, de revaloriser l'actuelle classification (passant de la catégorie 7 à la catégorie 10), de dispenser l'adjoint de l'éducation de faire passer la feuille de présence et d'assurer la permanence pendant les vacances scolaires… Le syndicat a, en outre, demandé «des garanties» pour la formation des adjoints de l'éducation dont l'âge dépasse les 40 ans. «Le ministère a suggéré deux types de formation, la première formation professionnelle destinée aux travailleurs ayant le niveau de troisième année secondaire, la seconde concerne les adjoints qui ont obtenu le bac c'est le système LMD.» a-t-il expliqué. D'autres revendications concernent l'abrogation de l'article 18 de la loi 80-315-08 qui définit les missions des adjoints de l'éducation.