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L'affaire des 7 moines de Tibhirine relance la campagne de déstabilisation contre l'Algérie Malgré les preuves irréfutables sur l'implication du GIA dans l'assassinat
Certains cercles français, très connus pour leur hostilité à l'égard de l'Algérie, viennent, une nouvelle fois, de «fermer les yeux», oubliant toute éthique et déontologie quand il s'agit de dénigrer l'ex-colonie française. C'est cette volonté de dénigrement qui explique toute la publicité accordée, par une partie de la presse française, au nouveau livre du journaliste français Jean-Baptiste Rivoire, intitulé le Crime de Tibhirine, révélations sur les responsables, une publication qui devait être lancée le 22 septembre. En fait de révélations, le journaliste a cité les «témoignages» de deux personnes dont il n'a donné que les prénoms auxquels, évidemment, il pourrait faire dire ce qu'il veut. Et ce que Jean-Baptiste Rivoire veut, est clair, bien clair. Même Le Figaro estime qu'il s'agit de «témoignages difficiles à corroborer». Jean-Baptiste Rivoire, qui a tenté comme il l'a fait avec le grand reporter Didier Contant, de faire endosser aux services algériens, donc à l'Algérie, l'assassinat des 7 moines, malgré le communiqué numéro 44 du GIA qui avait revendiqué le massacre. Didier Contant, grand reporter français, avait, lui, enquêté sur le massacre, en Algérie et recueilli des témoignages crédibles, aboutissant à la vérité, celle dénuée de toute manipulation, concluant que l'organisation de Djamel Zitouni avait bel et bien tué les 7 religieux. Jean-Baptiste Rivoire, pour l'histoire, avait monté les rédactions françaises contre Didier Contant, leur demandant de ne pas publier son travail. Didier Contant avait été retrouvé mort et sa compagne, Rina Sherman, a poursuivi en justice celui qui, «indirectement» avait poussé Didier Contant au suicide, selon la thèse retenue. Jean-Baptiste Rivoire a été condamné par la justice française. Ce qui ne l'a pas empêché de revenir à la charge, encouragé, probablement, par la prise en considération du «témoignage» du général français à la retraite, Buckwalter, ex-attaché militaire à l'ambassade française à Alger, accusant, sans aucune preuve concrète ou matérielle, l'armée algérienne de «bavure» dans l'assassinat des 7 moines. Des responsables français avaient «contacté le GIA» Les preuves de l'assassinat des 7 religieux par le GIA existaient pourtant. La France, qui avait, à l'insu des autorités algériennes, reçu à l'époque un «émissaire» du GIA au siège de l'ambassade à Alger, et négocié avec Djamel Zitouni. C'est ainsi que des terroristes repentis apportaient des révélations sur ce qui s'est réellement passé. Des révélations qui relatent, en détails, les contacts établis par les autorités françaises par le biais de son ambassade à Alger et le GIA, prouvées, par le biais de quatre documents portant le cachet du GIA et une feuille, retrouvés sur le corps d'un terroriste abattu. Sur cette feuille était écrit le nom et le numéro de téléphone du contact du GIA à l'ambassade de France. Le contact entre le GIA et l'amabassade de France était connu, mais la révélation avait rappelé que «les autorités françaises sont responsables, d'une manière ou d'une autre, du sort dramatique réservé par le GIA aux 7 moines puisque les responsables français, à l'époque, avaient préféré négocier avec l'organisation terroriste, seuls, sans en informer leurs homologues algériens». Les révélations faites par les terroristes repentis ont apporté, contrairement au déclarations du général Buschwalter et de Jean-Baptiste Rivoire, force détails et preuves quant aux véritables auteurs du massacre. L'une des preuves est la récupération de trois passeports illisibles et deux cartes d'identité des 7 moines dans une casemate à Oustouki, Bougara.