Jean-Baptiste Rivoire. Ce journaliste de Canal+, fervent adepte du lobby du «Qui tue qui ?» a été mis en examen suite au décès du journaliste Didier Contant, retrouvé mort dans un hôtel parisien dans des circonstances plus que douteuses alors qu'il s'apprêtait à livrer, justement, une enquête sur la présumée implication du lobby du «Qui tue qui?» dans l'assassinat des sept moines de Tibhirine en 1996. Jean-Baptiste Rivoire. Ce journaliste de Canal+, fervent adepte du lobby du «Qui tue qui ?» a été mis en examen suite au décès du journaliste Didier Contant, retrouvé mort dans un hôtel parisien dans des circonstances plus que douteuses alors qu'il s'apprêtait à livrer, justement, une enquête sur la présumée implication du lobby du «Qui tue qui?» dans l'assassinat des sept moines de Tibhirine en 1996. C'est dans un contexte de polémique sur l'affaire des moines de Tibhirine que s'ouvre, demain, le procès de Jean- Baptiste Rivoire. Ce journaliste de Canal+, fervent adepte du lobby du «Qui tue qui ?» a été mis en examen suite au décès du journaliste Didier Contant, retrouvé mort dans un hôtel dans des circonstances plus que douteuses, alors qu'il s'apprêtait à livrer, justement, une enquête sur la présumée implication du lobby du «Qui tue qui ?» dans l'assassinat des sept moines de Tibhirine en 1996. Il a, dans le même sillage, mis la lumière sur des connexions entre la DGSE (services secrets français) et l'ex-GIA. Cinq ans après la mort du grand reporter Didier Contant, le juge d'instruction parisien, Patrick Ramael, qui enquêtait sur les circonstances du décès, a ordonné, le 5 février dernier, le renvoi du journaliste Jean-Baptiste Rivoire devant le tribunal correctionnel de Paris pour «violences volontaires préméditées». Rivoire et Contant enquêtaient tous deux sur la mort, en 1996, des moines de Tibhirine. En janvier 2004, Didier Contant, qui avait publié un premier sujet dans Le Figaro Magazine, s'apprêtait à proposer à l'hebdomadaire un nouvel article contredisant totalement la thèse de Rivoire enquêtant pour Canal +. Au cours de sa dernière investigation, le grand reporter avait trouvé de nouveaux témoins affirmant que les moines avaient été assassinés par le GIA et il avait recueilli des témoignages mettant en doute la thèse de Rivoire. Or, l'enquête de ce dernier reposait, en grande partie, sur les déclarations de Abdelkader Tigha, un sous-officier déserteur de l'armée algérienne, qui mettait en cause cette dernière dans l'assassinat des moines. Les «révélations» de Tigha ont été largement exploitées par le lobby du «Qui tue qui ?». Un groupe de pression bien organisé dans la presse française régi par une opinion «islamo- gauchiste, néocoloniale, raciste et nostalgique d'une Algérie perdue», dira la veuve de Didier Contant, Rina Sherman. Dans l'intention d'empêcher toute nouvelle publication de son confrère, Jean-Baptiste Rivoire a contacté les rédactions parisiennes en se réclamant de sources dignes de foi, pour accuser, ni plus ni moins, Didier Contant d'être un agent des services secrets algériens et français. Suicide ou assassinat ? La justice française a pour le moment retenu la thèse du suicide. Pour la justice française, Contant a été acculé par une campagne de dénigrement et de calomnies orchestrée par Rivoire. Les nombreux journalistes, témoins des faits, entendus par le juge d'instruction, ont confirmé la réalité des accusations proférées par Rivoire et le caractère gravissime d'une telle manœuvre qui condamne la personne visée à une perte totale de crédit et à sa mort professionnelle. Touché dans son amour-propre, Contant n'allait pourtant pas renoncer. Il va au bout de son enquête même si l'on tente de l'en dissuader. Pendant ce temps, les rumeurs vont bon train à Paris et la campagne de dénigrement bat son plein. Au creux de la vague, le journaliste fait l'objet du déchainement du lobby «Qui tue qui ?», constitué de journalistes, d'avocats et d'associations. «La brigade n'a pas voulu enquêter en profondeur. La magistrature n'a pas voulu poursuivre l'enquête. Les journalistes n'ont pas voulu en parler. Les avocats ont fait corps avec leurs confrères. Faire sortir la vérité et demander que justice soit faite sont des exigences auxquelles tout être humain a droit», atteste Rina Sherman, la veuve de Didier Contant. C'est dans un contexte de polémique sur l'affaire des moines de Tibhirine que s'ouvre, demain, le procès de Jean- Baptiste Rivoire. Ce journaliste de Canal+, fervent adepte du lobby du «Qui tue qui ?» a été mis en examen suite au décès du journaliste Didier Contant, retrouvé mort dans un hôtel dans des circonstances plus que douteuses, alors qu'il s'apprêtait à livrer, justement, une enquête sur la présumée implication du lobby du «Qui tue qui ?» dans l'assassinat des sept moines de Tibhirine en 1996. Il a, dans le même sillage, mis la lumière sur des connexions entre la DGSE (services secrets français) et l'ex-GIA. Cinq ans après la mort du grand reporter Didier Contant, le juge d'instruction parisien, Patrick Ramael, qui enquêtait sur les circonstances du décès, a ordonné, le 5 février dernier, le renvoi du journaliste Jean-Baptiste Rivoire devant le tribunal correctionnel de Paris pour «violences volontaires préméditées». Rivoire et Contant enquêtaient tous deux sur la mort, en 1996, des moines de Tibhirine. En janvier 2004, Didier Contant, qui avait publié un premier sujet dans Le Figaro Magazine, s'apprêtait à proposer à l'hebdomadaire un nouvel article contredisant totalement la thèse de Rivoire enquêtant pour Canal +. Au cours de sa dernière investigation, le grand reporter avait trouvé de nouveaux témoins affirmant que les moines avaient été assassinés par le GIA et il avait recueilli des témoignages mettant en doute la thèse de Rivoire. Or, l'enquête de ce dernier reposait, en grande partie, sur les déclarations de Abdelkader Tigha, un sous-officier déserteur de l'armée algérienne, qui mettait en cause cette dernière dans l'assassinat des moines. Les «révélations» de Tigha ont été largement exploitées par le lobby du «Qui tue qui ?». Un groupe de pression bien organisé dans la presse française régi par une opinion «islamo- gauchiste, néocoloniale, raciste et nostalgique d'une Algérie perdue», dira la veuve de Didier Contant, Rina Sherman. Dans l'intention d'empêcher toute nouvelle publication de son confrère, Jean-Baptiste Rivoire a contacté les rédactions parisiennes en se réclamant de sources dignes de foi, pour accuser, ni plus ni moins, Didier Contant d'être un agent des services secrets algériens et français. Suicide ou assassinat ? La justice française a pour le moment retenu la thèse du suicide. Pour la justice française, Contant a été acculé par une campagne de dénigrement et de calomnies orchestrée par Rivoire. Les nombreux journalistes, témoins des faits, entendus par le juge d'instruction, ont confirmé la réalité des accusations proférées par Rivoire et le caractère gravissime d'une telle manœuvre qui condamne la personne visée à une perte totale de crédit et à sa mort professionnelle. Touché dans son amour-propre, Contant n'allait pourtant pas renoncer. Il va au bout de son enquête même si l'on tente de l'en dissuader. Pendant ce temps, les rumeurs vont bon train à Paris et la campagne de dénigrement bat son plein. Au creux de la vague, le journaliste fait l'objet du déchainement du lobby «Qui tue qui ?», constitué de journalistes, d'avocats et d'associations. «La brigade n'a pas voulu enquêter en profondeur. La magistrature n'a pas voulu poursuivre l'enquête. Les journalistes n'ont pas voulu en parler. Les avocats ont fait corps avec leurs confrères. Faire sortir la vérité et demander que justice soit faite sont des exigences auxquelles tout être humain a droit», atteste Rina Sherman, la veuve de Didier Contant.