Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) se prépare à renouveler ses instances dirigeantes avec le lancement, aujourd'hui, de la campagne pélectorale, a-t-on appris, hier, d'une source fiable de l'organisation patronale. Réda Hamiani, le président sortant de cette association, est de nouveau candidat pour sa propre succession, nous confirme notre source. La présidence du FCE est également convoitée par d'autres figures du patronat, notoirement connues sur la place publique. Il s'agit notamment de Mohamed Bairi, l'actuel président de l'Association 2A des concessionnaires automobiles et représentant des marques Mazda et Iveco en Algérie. Ce dernier a déposé sa candidature mardi, rapportent d'autres sources concordantes. Un troisième candidat en lice pour l'élection prévue pour la mi-novembre prochain est Hassan Khelifati, le PDG de la compagnie Alliance Assurance. Entre ce dernier et M. Hamiani, «la bataille» pour la présidence du FCE s'annonce serrée, estiment nombre d'observateurs. Il est vrai que M. Hamiani est connu pour «sa parfaite maîtrise» des dossiers économiques et les années passées à la tête du FCE ont été d'un apport bénéfique pour cette organisation qui a tant évolué jusqu'à intégrer le cercle restreint des participants aux réunions de concertation officielles et de haut niveau telle que la tripartite. Cependant, il ne fait aucun doute également que le PDG d'Alliance Assurance a fait preuve de prouesses de gestionnaire de qualité eu égard, notamment au chiffre d'affaires évolutif que réalise annuellement sa compagnie. Alliance Assurance a été d'ailleurs la première société privée de son domaine à être cotée à la Bourse d'Alger, suite à une opération d'emprunt public réussi haut la main par son P-DG. Réunissant plus de 200 membres représentant des entreprises privées de divers domaines d'activité, le FCE est parvenu, par ailleurs, à forcer le respect des pouvoirs publics algériens, des organisations patronales et des partenaires étrangers de l'Algérie. Ses propositions sont prises au sérieux par les dirigeants et ses recommandations tendent dans leur ensemble à une meilleure compétitivité de l'entreprise algérienne afin que celle-ci puisse générer plus d'emploi et de richesse au profit du pays et de la collectivité en général appelée, un jour, à mettre fin à sa dépendance vis-vis des hydrocarbures.