Sous la conduite de son président Réda Hamiani, le Forum des chefs d'entreprises s'affaire présentement à préparer son assemblée générale ordinaire prévue début juin. C'est ce que nous apprenons de source sûre du FCE qui a tenu à préciser qu'il s'agit d'une AG non élective où il est question d'adoption du rapport moral et du bilan d'activité. C'est là la principale activité inscrite dans l'agenda du FCE et qui fait suite au retrait d'une poignée d'entreprises publiques ayant démissionné de cette organisation début mai. A ce sujet, nos sources assurent que le Forum des chefs d'entreprises sort renforcé de ce retrait effectué subitement par une poignée d'entreprises publiques qui ont décidé de rompre dans des conditions qui ont suscité des interrogations dans la sphère économique du pays. En effet, le FCE, organisation patronale réunissant en son sein les véritables capitaines d'industrie, vient tout juste de consolider son positionnement au sein du paysage économique algérien. En ce sens, nos sources informent que de nouvelles adhésions d'une quinzaine d'entreprises issues du secteur privé sont venues renforcer les rangs de l'organisation. Sollicitées pour en savoir plus sur l'identité de ces nouvelles entreprises adhérant au FCE, les mêmes sources se sont contentées de nommer le Groupe Bellat, une entreprise familiale spécialisée. «Pour l'instant, on ne peut vous confirmer que l'adhésion du groupe Bellat. S'agissant des autres entreprises nouvellement membres du FCE, leur adhésion devra d'abord faire l'objet de validation, et sera entérinée lors de la réunion du conseil de l'exécutif du FCE qui se tiendra dans les jours à venir».
Seules 7 entreprises publiques ont quitté le FCE A peine le retrait des entreprises publiques du FCE connu sur la place publique que la polémique s'est vite installée au sujet des vraies raisons de ce divorce subit mais aussi autour du nombre d'entreprises ayant mis fin à leur qualité de membre du Forum des chefs d'entreprises. Certains ont avancé le chiffre d'une quarantaine comme pour accréditer l'idée sournoise selon laquelle le FCE serait désormais affaibli ou du moins dépourvu du soutien des autorités publiques que lui garantissait la présence des entités économiques publiques présentes en son sein. D'autre ont affirmé que le nombre des entreprises publiques qui ont quitté le FCE sont au nombre de quinze et d'autres encore ont soutenu qu'elles sont une dizaine. Or, aucune de ces versions rapportées dans les colonnes des journaux n'est vraie. En effet, le nombre des entreprises publiques qui ont quitté le FCE ne dépasse pas les sept au total. Il s'agit d'Air Algérie, de la SNVI, Socothyd, Saidal, Diprochym, Agenor et Sofinance. Quant aux raisons qui ont amené ces entreprises publiques à agir de la sorte, celles-ci sont confinées à ce jour dans le secret absolu, d'autant plus que les concernés eux-mêmes, c'est-à-dire les entreprises démissionnaires du FCE, n'ont pas jugé de rendre plus explicite le bien-fondé de leur démarche. Il va sans dire que le FCE compte en son sein quelque 15 entreprises du domaine public. Cela dit, si sept d'entre elles ont quitté cette organisation, les huit autres sont adhérentes à ce jour. Pas de crise au FCE Le président du FCE, Réda Hamiani, dans sa réaction au sujet des entreprises d'Etat qui ont démissionné de l'organisation qu'il dirige a souligné qu'il s'agit d'une initiative regrettable. Il assure aussi que les portes sont toujours ouvertes devant ces entreprises si jamais elles décident de réintégrer le FCE. Du reste et contrairement a beaucoup de rumeurs, il n'existe pas de crise au FCE et cette organisation est en train d'accomplir les missions qui sont les siennes dans une sérénité absolue. Le FCE est, pour rappel, une organisation qui regroupe plus de 500 entreprises économiques réparties à travers le pays, et pas moins de 270 chefs d'entreprises. Les sept entreprises qui se sont retirées constituent autrement dit un chiffre insignifiant.