La formation algérienne d'escrime, constituée de 4 filles, Amel Zerf (épée), Anissa Khelfaoui et Zerabib Khadidja (fleuret), Amina Halfaoui (sabre), et de 5 garçons, Walid Benyahia, Mehdi Massou (fleuret), Amir Larbi (sabre), Badis Boudjakdji (fleuret) et Anil Lakehal Ayat (fleuret), est à pied d'œuvre en Italie, et plus précisément à Catane, où elle prend part, à partir d'aujourd'hui et ce, jusqu'au 16, au Championnat du monde d'escrime. Engagés dans les différentes épreuves du sabre du fleuret et de l'épée, nos capés seront confrontés à des adversaires de taille, voire, à la crème de la discipline. Ainsi,et après des années de disette sur le plan mondial, l'escrime algérienne, qui avait tant donné sur le plan continental, (l'on se rappelle des noms comme Abdeslam, Klioua, Ouanis, Hamou, Tazrout, les frères Hamoutène, Gana et autres Halfaoui), sera mise cette fois-ci à rude épreuve en essayant de retrouver son lustre d'antan. Par la même occasion inouïe, cette discipline relèvera le défi afin de retracer son chemin vers la gloire. Depuis la venue d'un certain Bernaoui Raouf à la tête de l'instance fédérale nationale, l'escrime semble se remettre sur les rails, plusieurs évènements prévus ont été réalisé jusque-là en attendant de faire encore mieux. Pour revenir à ce championnat du monde, 114 nations sont engagées, dont l'Algérie laquelle qui devra jauger son niveau dans l'attente de se voir propulser en haut de l'affiche à Doha dans le cadre des jeux sportifs arabes prévus entre le mois de novembre et décembre prochains. Selon les responsables techniques de la FAE. «Pour ce Mondial, nous allons essayer de nous situer par rapport au niveau mondial, ce sera une première depuis des lustres, de ce fait, une autre manière de relancer la discipline sur le plan mondial en installant, pourquoi pas, le déclic tant attendu».