Une mobilisation doit rassembler, aujourd'hui, les mouvements des indignés de plus de 700 villes à travers le monde. Les manifestants dénoncent le modèle capitaliste et le pouvoir de la finance. Parmi les autres revendications, il y a lieu de citer la lutte contre la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance. De Madrid jusqu'à New York, des appels à manifester ont été lancés dans 719 villes de 71 pays. Après les grandes manifestations du printemps en Espagne, le mouvement des Indignés s'est répandu dans de nombreux pays. Les Indignés espèrent bien trouver une dimension internationale solide lors de cette journée de mobilisation. Cinq mois après la naissance du mouvement, le 15 mai à Madrid, les indignés ou d'autres groupes associés veulent faire du 15 octobre une journée symbolique. Leurs cibles ? De hauts lieux de la finance comme Wall Street, la City, le coeur financier de Londres, ou la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort. En Europe, les indignés descendront dans les rues un peu partout, comme à Lisbonne, où le mouvement «Génération précaire» est présenté comme un précurseur de la mobilisation. Les manifestants de Madrid envisagent d'occuper la place emblématique de la Puerta del Sol, qu'ils avaient occupée pendant un mois au printemps, où ils prévoient de passer la nuit de samedi à dimanche. Jusqu'à 200 000 indignés sont attendus à Rome pour une grande manifestation. Quelques centaines (voire plus) d'autres sont attendus, par exemple à Bruxelles, point d'arrivée d'une marche qui vient de traverser l'Espagne et la France. D'autres grands rassemblements se tiendront également à Zurich et Genève, où le pouvoir des banques sera en ligne de mire, sur la place de la Bourse à Amsterdam ou encore à Vienne, Varsovie ou Prague. Le mouvement Occupy Wall Street s'est nourri aux Etats-Unis du chômage des jeunes et de l'accroissement des inégalités. Le mouvement appelle à un rassemblement aujourd'hui à Times Square à New York. Se dirige-t-on vers un «printemps des pays occidentaux» ?