Les 13 travailleurs grévistes de l'Etusa ont décidé de suspendre la grève de la faim suite au protocole d'accord signé entre la Fédération nationale des travailleurs des transports (FNTT), le syndicat et la direction de l'entreprise. Le différend opposant la Direction générale de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) et les travailleurs grévistes semble avoir trouver une issue favorable. Les 13 grévistes de la faim ont décidé de suspendre leur grève de la faim, observée depuis une quinzaine de jours. C'est ce que nous avons appris, hier, par Mohamed Kharroubi, représentant des initiateurs de ce mouvement. «Il y a eu un protocole d'accord», nous a-t-il fait savoir, en ajoutant qu'après une entente, les grévistes de la faim ont décidé de «mettre fin» à leur mouvement et de quitter le siège de la centrale syndicale. Selon, le porte-parole des grévistes, cette décision intervient «suite à la signature d'un procès-verbal entre la Fédération nationale des travailleurs des transports (FNTT-UGTA), le secrétaire général du syndicat de l'entreprise et la direction général de l'Etusa. Appelés par le secrétaire général, mercredi dernier, à honorer leurs engagements, les responsables administratifs de l'entreprise s'engagent à ce que les droits des travailleurs de l'entreprise du transport urbain soient réglés dans les plus brefs délais. Ainsi, tous les problèmes en suspens seront pris en charge dont les indemnités des travailleurs limogés en 1998. Suite à l'accord signé par les trois parties, l'administration de l'entreprise prendra en charge les droits et les indemnités de ces travailleurs, à travers la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac). Il convient de rappeler que le problème opposant l'entreprise aux travailleurs grévistes remonte à plus de 13 ans (en 1998) quand l'administration avait procédé à la compression de son personnel en raison d'un sureffectif. Malgré leur réintégration le 3 mars 2007, ces travailleurs n'ont jamais été indemnisés. A noter que sur les 214 travailleurs, 89 seulement ont été indemnisés par l'entreprise, laissant de côté les autres.125 travailleurs n'ont pas été indemnisés jusqu'à ce jour et le montant de la cotisation de l'entreprise à la Cnac était de 956 millions DA.