L'accord de jumelage entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) dans le domaine de l'évaluation de la conformité des produits industriels, d'une part, et l'étiquetage énergétique des appareils industriels, d'autre part, ont été, hier au centre d'une conférence tenue au Palais des expositions des Pins-Maritimes (Safex) à Alger. L'évènement s'inscrit dans le cadre du 2e du Salon des industries électriques, électroniques et électroménager se tenant du 19 au 25 du mois en cours. A propos de l'accord signé entre l'Algérie et l'UE, relatif à l'évaluation des produits industriels, ce document a été paraphé en janvier 2011 pour une durée d'exécution de 18 mois, a rappelé M. Martinez dans sa communication traitant de ce sujet. Il rappellera aussi le coût de cet accord d'un montant d'un million d'euros financé par l'Union européenne en guise de programme d'appui au profit du ministère algérien de l'Industrie devant s'appliquer suivant une procédure de jumelage entre des organismes algériens d'accréditations et de normalisation et leur homologues européens. L'objectif de cet accord concernant prioritairement le secteur des matériaux de construction et les produits de base tensions (DBT), vise selon M. Martinez, la libre circulation des produits. L'orateur a mis en exergue la nécessité d'harmoniser la réglementation en vigueur dans ce domaine. Ce qui constitue, indique t-on, une condition sine qua non pour la réussite de cet accord. La seconde communication traitant du thème de l'étiquetage énergétique des produits électroménagers, a été présentée par Kamel Dali, directeur de projet au sein de l'agence de promotion et de rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue). M. Dali a rappelé tout l'arsenal juridique mis en place pour rendre obligatoire l'étiquetage énergétique des appareils électroménagers dont le décret exécutif de février 2010 et la loi n°99-09 du juillet 2009 relative à la maîtrise de l'énergie. Ceci dit, cette procédure est d'autant impérative, a soutenu l'orateur en raison «de l'inondation du marché algérien par des appareils électroménagers non conformes au plan énergétique». L'étiquetage énergétique est aussi «un outil d'information et d'orientation du grand public», a-t-il dit, affirmant que le modèle algérien sera proche de celui européen. Ce qui s'inscrit, selon lui, dans la perspective de la commercialisation des appareils électroménagers produits en Algérie dans le marché européen. Des actions de sensibilisation sur l'utilité de l'étiquetage énergétique seront engagées dans un proche avenir, fera savoir en outre le même responsable de l'Aprue .