La Turquie veut développer davantage ses relations économiques avec l'Algérie pour les hisser «au niveau de l'excellence des relations diplomatiques», a affirmé lundi à Alger le responsable des relations algéro-turques à l'ambassade de la Turquie en Algérie, M. Guvercin Zeki. S'exprimant en marge d'une journée de présentation du salon de la production turque prévu à Alger du 3 au 6 décembre prochain, M. Guvercin a souligné qu'il y a une marge de progression encore plus importante dans les relations économiques algéro-turques, mettant en relief les valeurs communes des deux pays qui partagent la même religion, un patrimoine commun et un traité d'amitié signé en 2006. Il a estimé, à ce titre, que la conclusion d'un accord de libre échange entre l'Algérie et la Turquie, «contribuera activement» à l'amélioration de la coopération économique entre les deux pays, d'autant plus, a-t-il poursuivi, que «les entreprises turques sont très intéressées» par le marché algérien. Selon M. Guvercin, l'Algérie peut même devenir «une base d'exportation de produits turcs fabriqués en Algérie» vers les pays de la Zone arabe de libre échange (ZALE), d'Afrique et des entités avec lesquelles elle est liée par des accords de coopération. Il a, ainsi, assuré que les hommes d'affaires turcs sont «prêts» à investir en Algérie et que les mesures de la loi de finances complémentaire 2009 relatives à l'investissement étranger, particulièrement l'obligation d'associer un partenaire algérien à hauteur de 51% «ne constitue pas un obstacle» aux entreprises turques pour peu qu'elles trouvent «un partenaire solide». Le nouveau programme quinquennal pourrait, selon lui, offrir aux entreprises algériennes et turques de nombreuses opportunités pour conclure des partenariats profitables pour les deux parties.