La caravane de proximité de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a fait une halte durant le premier jour de l'Aïd El Adha chez les enfants du village SOS Draria. Pour cette journée, symbole de solidarité et d'entraide, les enfants ont arboré des tenues vestimentaires neuves offertes par des bienfaiteurs. Pour cette institution, l'Aïd est une occasion d'apporter un peu de joie aux enfants d'où la distribution des cadeaux dans leurs demeures respectives. Les mamans éducatrices des 14 foyers du village ont, également, eu droit à des présents en signe de reconnaissance pour tout le travail qu'elles accomplissent et l'amour qu'elles apportent aux 195 enfants du village. Ces mamans, chefs de famille qui comprennent plusieurs fratries, s'attellent quotidiennement à apporter de l'affection à des innocents sevrés de chaleur familiale. Après la tournée de distribution de cadeaux et de jouets pour les petits et de parfums pour les adultes, les hôtes du village ont partagé le moment fort de la journée en assistant au sacrifice du mouton, toutes les familles ayant eu droit à un mouton. Malgré une pluie battante, l'ambiance était bon enfant et c'est dans une ambiance familiale que le sacrifice s'est déroulé, créant ainsi une convivialité comme le veut la tradition algérienne. Selon Abdelhamid Belhadj, directeur de l'établissement, «les bienfaiteurs se sont bousculés pour offrir des moutons, au point où nous nous sommes retrouvés avec un nombre de bêtes à égorger nettement supérieur au nombre de foyers». Pour Kheira Messaoudène, chef de bureau à la direction de la police judiciaire et Djilali Boudalia, commissaire principal et chef de la cellule de communication à la DGSN qui ont conduit la caravane, cette «présence symbolique a pour objectif de renforcer les liens de proximité de la police avec l'ensemble des couches sociales». L'Aïd reste ainsi une opportunité pour la DGSN de poursuivre son programme d'activités, mené au niveau des écoles, des hôpitaux, des maisons de vieillesse et autres structures. Par ailleurs, lors de notre virée hier au service infantile du CHU Mustapha à Alger, il nous a été permis de constater que des âmes charitables, il en existe encore. Les enfants hospitalisés ont eu droit à des visites conviviales et se sont vu offrir pleins de cadeaux et d'habits. La solidarité et la charité ont été de mise, et ce, grâce aux efforts de plusieurs associations de bienfaisance et d'âmes charitables. Les parents d'enfants malades ont exprimé de leur côté leur satisfaction à l'égard de ces initiatives devenues désormais une tradition louable.