Les 750 familles habitant le lotissements de Hadjret-Benarous, situé près du pont Boubarbara, dans le quartier d'El-Menia à la limite territoriale des communes de Constantine et de Hamma-Bouziane et dépendant administrativement du secteur urbain de Boudraa- Salah ont procédé de nouveau hier à la fermeture de la RN 27. Ils ont refusé de dialoguer avec le P/APC et le chef de daïra et ont exigé la présence du wali. Une réaction selon eux légitime puisque leurs doléances exprimées au mois de janvier dernier et les promesses qui leur ont été faites par les autorités de la commune de Constantine n'ont pas été satisfaites. Le vice-président de l'association de quartier, Nedjahi Abdelghani, a énuméré les problèmes dont souffrent les habitants de Hadjret-Benarous tels que le manque d'éclairage public, l'insécurité, l'insuffisance d'approvisionnement en eau potable qui pousse certains citoyens à recourir aux citernes, l'absence d'assainissement, signalant à ce titre l'éclatement d'une grande conduite d'eaux usées qui s'est produit dernièrement dans le quartier et que les services de la Seaco n'arrivent pas encore à réparer, le ramassage des ordures et l'insuffisance des bacs mis en place à cet effet par les services de la mairie. Les représentants du quartier s'étonnent : «pourquoi tous les quartiers voisins sont-ils raccordés au gaz sauf le nôtre, alors que de nombreux habitants sont là depuis trente ans !» «Nous sommes revenus à la charge parce que les promesses qui nous avons reçues n'ont pas été suivies d'effet, surtout en ce qui concerne la question du gaz», ont-ils déclaré. Ils expliquent que les responsables de la direction des mines leur ont déclaré que l'adduction du quartier au réseau de gaz naturel était pratiquement impossible dans les circonstances actuelles. Cet état de fait dure depuis plusieurs années et les responsables au niveau de la commune ainsi que les responsables du secteur urbain de Boudraa-Salah ont été instruits pour prendre en charge les doléances des habitants en accordant la priorité aux problèmes dont la solution ne se heurte pas à des difficultés particulières qui dépassent leurs moyens, comme, par exemple, l'éclairage public qui va être rapidement pris en charge par le service des moyens généraux de la commune. Quant au dossier de raccordement au gaz de ville, assure le responsable de la communication, il va être accéléré avec la collaboration des services de la direction des mines et de l'industrie de la wilaya ainsi que la Sonelgaz. Pour le réseau AEP, la question va être inscrite au niveau de la direction des réalisations qui mènera une étude avec les services de l'hydraulique avant de se prononcer. Enfin, pour la salle de soins et le bureau de poste, ces deux questions relèvent des secteurs de la santé et d'Algérie Poste et, selon la même source, ces deux directions ont exigé une demande écrite des habitants pour inscrire ces deux structures d'équipement dans leurs programmes respectifs.