Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) a affirmé que son activité pour le remplissage du gaz butane dans les bouteilles B13 kg sera soumise à des conditions fixées par l'entreprise Naftal En effet, les opérateurs chargés de cette mission devront impérativement signer une convention dite «location de la bouteille B13», pour laquelle Naftal exige un versement de 15% du chiffre d'affaires réalisés avec effet rétroactif depuis 2007, soit un montant de 829.146.420.00 DA. Ces bouteilles B13 seront louées et siglées par la société Naftal, rappelant qu'elles étaient louées par les deux entreprises Butagaz et Primagaz. Selon la CGEA, l'imposition de cette convention constitue un «diktat» intolérable et injustifié à l'égard des opérateurs de ce secteur. Relevant que la «location» n'est pas une consignation qui concède à une règle bien précise, le montant de cette consignation équivaut pour le consommateur à un prix de vente, ajoute le communiqué. Il est à noter que l'approvisionnement journalier s'élève à 400 TM et 500 TM, alors que Naftal ne fournit pas 40 TM en 24 heures pour chaque opérateur dans l'est du pays, pénalisant une importante population rurale dépourvue de toute connexion au gaz naturel. A cet égard, la confédération demande au département ministériel concerné de trouver une solution à cette situation par le dialogue qui mène à un accord entre les parties et la sauvegarde de 575 emplois menacés dans le secteur.