Le Conseil national des syndicats des professeurs, docents et maîtres-assistants en sciences médicales, qui s'est réuni le 30 novembre à Alger, a décidé de convoquer des assemblés générales pour mardi 13 décembre 2011. «Ces assemblés générales qui se tiendront au niveau de tous les CHU du pays étudieront les voies et moyens à même d'amener les autorités de tutelle à tenir leurs promesses et engagements dans les plus brefs délais», a-t-on expliqué. Ainsi, la confiance semble être rompue entre les hospitalo-universitaires et leur tutelle, ce qui les a poussés à brandir la menace de la reprise de la protestation si toutefois les promesses du ministère ne sont pas tenues. Par ailleurs, lors de la réunion du Conseil national des syndicats, il a été débattu du problème des pénuries cycliques de médicaments que les médecins continuent à subir, ou des dossiers du régime indemnitaire et des chefferies d'unités toujours bloquées. «Les participants ont été unanimes à dénoncer l'attitude inconséquente des deux ministères, à savoir la Santé et l'Enseignement supérieur», avait écrit le président du syndicat des maîtres-assistants en sciences médicales dans sa déclaration. Ainsi et «face à une administration dont la fuite en avant et les promesses sans lendemain sont devenues une véritable marque de fabrique, il a été décidé de convoquer des assemblées générales en date du mardi 13 décembre 2011», lit-on encore sur cette déclaration. Rappelons qu'une grève avait été programmée par les deux syndicats au mois d'octobre dernier, qui a été gelée suite à la réunion du dimanche 2 octobre au siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique regroupant les syndicats nationaux des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Sneschu), des professeurs et docents en sciences médicales (Snpssm) et des maîtres-assistants en sciences médicales (Snmasm) avec le Pr Rachid Harraoubia et le Dr Djamel Ould Abbas, où il a été décidé que les textes règlementaires d'application seront finalisés et effectifs dans une quinzaine de jours. Ce délai est largement dépassé, au même titre que les traitements portant sur l'indemnité des postes supérieurs qui devraient être maintenus jusqu'à la fin de l'année, ainsi que la régularisation de la situation de tous les concernés d'ici la fin d'année au plus tard. A préciser également que le Conseil national des deux syndicats avait dressé un bilan le 27 septembre dernier, après une année de travail et de négociations concernant un certain nombre de dossiers intéressant les enseignants hospitalo-universitaires. Les syndicalistes étaient unanimes à constater et à dénoncer la situation de blocage dans laquelle semblent se complaire les administrations de tutelle.