Organisée par l'Organisation islamique de l'éducation de la culture et des sciences (Isesco), en coordination avec l'Organisation de coopération islamique (OCI) et le ministère de la Culture, cette rencontre, qui coïncide avec l'évènement culturel de grande envergure «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», sera placée cette année sous le sceau «Vers la consolidation des résultats de l'année internationale de rapprochement des cultures et la promotion du rôle des jeunes dans la construction de la culture de paix et du dialogue». «Nous sommes dans une époque où cette jeune génération a l'importance d'apporter des changements positifs dont les libertés, la souveraineté et la bonne gouvernance et tout cela est issu des valeurs et principes des jeunes qui seront un élément majeur pour la contribution au sein de leurs sociétés et la construction de la civilisation arabe», a expliqué Abdulaziz Othman Altwaijiri, le directeur générale de l'Isesco, lors d'une conférence de presse animée hier. Cette rencontre culturelle sera entamée par une table ronde ministérielle qui portera sur le thème «Les rôles culturels de la société civile». Les participants à cette rencontre débattront des stratégies de développement, des techniques de l'information et de la communication dans le monde islamique, la stratégie de l'acte culturel islamique en dehors du monde musulman ainsi que le suivi et l'application des stratégies culturelles dans le monde musulman. «Cette rencontre aura également pour but de consolider l'acte culturel en général pour que la culture soit constructible du développement, a indiqué M. Altwaijiri, en indiquant qu'il était sûr que «cette septième rencontre sera une réussite et qu'elle soit un point de départ pour une nouvelle étape de la culture». Sur le programme des capitales culturelles dans les différents pays arabes, lancé depuis 2005 jusqu'à l'horizon 2024, le directeur général l'a qualifié d'honorable «d'après ce qui a été réalisé comme évènement culturel, c'est honorable pour nous. Cela prouve l'importance de ce programme et je trouve qu'il est bien réussi et notre organisation est fière de concocter un tel programme». Au sujet des révolutions dans les pays arabes, M. Altwaijiri affirme que l'Isesco n'a pas été influencé par ces perturbations en adoptant une politique objective et juste qui est celle de la construction des cultures dans l'intérêt des pays. Il a souligné que son organisation n'a pas cessé son travail. «Nous avons lancé des programmes dans ces pays qui ont connu ces révolutions comme la Tunisie, l'Egypte et la Libye, en ajoutant que notre relation avec ses pays est exemplaire, parce que nous sommes pour le travail islamique commun qui contribue au développement des peuples.»