En date du 16 janvier 2012, un premier démenti de la direction générale a été fait concernant un article que vous avez publié le 14 janvier signé par Mounir Abi autour de prétendus surfacturations et transferts illégaux de devises. Pensant que notre démenti allait fournir les mises au point nécessaires, votre journal réitère ces déclarations diffamatoires et préjudiciables, en publiant un autre article le jeudi 19 janvier 2012, intitulé «transferts de fortes sommes en devises vers le Luxembourg». Face à cette parfaite désinformation, il est de notre responsabilité de vous apporter une nouvelle mise au point : Toutes nos importations de matières premières destinées à faire fonctionner le complexe d'El-Hadjar ont été réalisées à travers des établissements bancaires de premier ordre et soumises pour exécution aux instances idoines régissant l'importation. Basée sur des principes de transparence, d'éthique et de respect strict de la réglementation algérienne, notre politique des achats est soumise aux règles de contrôle de gestion les plus strictes en la matière. D'autre part, il est à souligner qu'ArcelorMittal Annaba ne maîtrise pas le taux de change, hors champ de ses prérogatives, et se doit de respecter avec la plus grande attention les opérations de dédouanement. La nature de vos articles laisse à penser l'existence d'une réelle enquête, mais en guise d'arguments, tous les supports mentionnés ont trait exclusivement à des déclarations d'importation qui sont de l'ordre du domaine public. Il en résulte que ces graves accusations de prétendus surfacturations et transferts illégaux de devises ne sont étayées par aucun élément de preuve si ce n'est une incompréhension totale des mécanismes du commerce international. Au regard des propos diffamatoires publiés et réitérés par votre journal, ArcelorMittal Annaba a décidé d'engager, conformément à la loi, des poursuites judiciaires à l'encontre des auteurs. Toujours en vertu de notre droit de réponse, et compte tenu de ce qui précède, nous vous demandons de bien vouloir insérer cette nouvelle mise au point, dans les mêmes formes avec lesquelles vous avez publié vos articles. Le directeur de la communication