Alors que l'équipe de François Bracci se concentre sereinement sur son match de vendredi face à l'Entente de Sétif, la bataille dans les arcanes du grand club algérois pour le leadership de l'association fait rage. On vient en effet d'apprendre par une curieuse noria de communiqués que deux assemblée générales vont se tenir : l'une convoquée par Abdelhamid Zedek, le dernier président du CSA officiellement reconnu par les instances, et l'autre annoncée par Sadek Amrous, le président en principe déchu et qu'on croyait définitivement retiré des affaires puisque même aux abonnés absents depuis quelque temps. Or, dès que Zedek a fait savoir que son AG allait se tenir le 4 février, Amrous a fixé pour sa part l'AG au 27 de ce mois en publiant même la liste des membres convoqués. Une liste qui a d'ailleurs fait sursauter bon nombre de Mouloudéens par rapport à l'absence de certaines figures emblématiques du Mouloudia des années 70 tels que Abdelkader Drif qui a été «oublié». Ce n'est heureusement pas le cas dans la liste de Abdelhamid Zedek qui nous a confirmé hier que la seule assemblée générale légale et reconnue par la direction de la règlementation de la wilaya d'Alger est la sienne. «Libre à Monsieur Amrous de convoquer une AG mais de toute façon elle est illégale et je profite de l'occasion pour vous informer du fait que des poursuites judiciaires que nous avons entamées sont toujours en cours à l'encontre de l'ancien président, à savoir Monsieur Sadek Amrous.» Le nouveau président du CSA, Abdelhamid Zedek, avait l'air tout à fait serein sur les suites qui seront données à sa démarche dont il expliquera les détails au cours de l'AG du 4 février. Il reste ensuite à savoir comment se dénouera ce véritable feuilleton que vit le Mouloudia d'Alger depuis pas mal de temps déjà car tout le monde sait qu'il existe au sein du Doyen une multitude de clans tantôt opposés et tantôt réunis, selon les conjonctures et les enjeux. Un écheveau qui sera assurément difficile à démêler.