Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, a indiqué jeudi à Alger que l'ouverture de centres hospitalo-universitaires (CHU) dans les wilayas du sud du pays nécessite la formation de spécialistes. "Nous ne pouvons pas programmer la réalisation de nouveaux CHU dans des zones où l'occupation des lits dans les hôpitaux ne dépasse pas les 41 %", a expliqué le ministre de la Santé lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales. "Il y a un manque de médecins et de spécialistes dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux" a ajouté M. Ould Abbès, en réponse à la question d'un député de Djelfa sur la non réalisation d'un CHU dans cette wilaya. Il a rappelé, à cet égard, qu'un projet d'ouverture d'une faculté de médecine dans une des wilayas du Sud pour former des cadres est en cours d'étude. "Le projet est en cours d'étude et sera fin prêt avant la fin du premier semestre 2012", a assuré le ministre de la Santé. Après avoir relevé que le centre de protection maternelle et infantile de Djelfa est un "modèle" pour toutes les wilayas du Sud, M. Ould Abbès a souligné que cette wilaya réceptionnera prochainement plusieurs structures de santé d'une capacité de 480 lits, ce qui portera le nombre total de lits disponibles à 1.849. Il a ajouté que le centre anti-cancer de Djelfa sera, quant à lui, livré durant le premier trimestre de l'année 2012. M. Ould Abbès a rappelé que la wilaya de Djelfa a bénéficié ces dernières années de 8 polycliniques, 2 cliniques d'hémodialyse, 4 services d'urgence médicale et d'une annexe de l'Institut Pasteur d'Algérie.