Le conseil de wilaya du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) ne décolère pas. Il «maintient la revendication du départ du directeur de l'éducation et de son staff administratif, tant qu'ils persistent dans leur démarche méprisante à l'égard de notre syndicat», lit-on dans une déclaration du conseil réuni le 16 mars. L'instance du même syndicat a constaté avec regret la non-intégration de certains PEST dans l'état matrice des salaires, le non-versement des rappels sur salaire et primes des PEST intégrés depuis mars 2011 et le non-versement des rappels liés aux nouvelles situations comme convenu avec la DE. Le Cnapest estime qu'une «gestion opaque (absence de folios et rappels payés non explicités…) caractérise toujours le service paie», comme il dit ne pas comprendre l'entêtement du directeur de l'éducation, Nouredine Khaldi, qui refuse de recevoir le syndicat en présence de M. Ben Hama Brahim, membre du bureau de wilaya. A cet effet, le conseil de wilaya du Cnapest «a décidé d'observer deux jours de grève, les 9 et 10 avril 2012», avec une marche organisée le deuxième jour à 10 heures. La manifestation partira du siège de la direction de l'éducation vers celui de la wilaya, où se tiendra un sit-in devant le portail principal. Par ailleurs, le conseil de wilaya de Tizi Ouzou a appris avec consternation la survenue du conflit opposant sa section syndicale à la directrice du lycée Krim Belkacem de Draâ Ben Khedda, où un enseignant a été l'objet d'un harcèlement et menace de mort de la part du mari de cette dernière. C'est pourquoi le Cnapest tient à condamner énergiquement ce qu'il qualifie de «comportement méprisant» de la même responsable, et «décide d'observer une heure de protestation, le lundi 2 avril 2012 de 11h à 12h, en guise de soutien à nos collègues du lycée Krim Belkacem et de mise en garde pour quiconque voudrait nuire à un PEST», est-il écrit dans le même document. A rappeler que le Cnapest de Tizi Ouzou avait annulé auparavant une grève de deux jours prévue pour les 12 et 13 mars derniers. Sa décision était motivée par «la prise en charge partielle» par la DE des doléances exprimées dans sa plateforme de revendications.