Le conseil de wilaya du Cnapest s'est réuni le mercredi dernier 20 avril à la Maison des droits de l'homme et du citoyen de Tizi-Ouzou en session ordinaire. Le conseil a eu à examiner l'état des lieux et surtout à tirer les conclusions de sa dernière action qu'est la protestation du 17 avril. Le Cnapest a ainsi enregistré et avec satisfaction le suivi massif par les Pest de la wilaya du mot d'ordre de grève générale, tant à l'échelle locale que nationale. Le conseil dénonce également le comportement qualifié de négatif de certains proviseurs zélés et de citer en exemple celui de Makouda accusé d'être «le relais et le rabatteur pour semer l'intox...» Comme le conseil de wilaya du Cnapest assure que certains proviseurs «intimident et exercent des pressions sur les Pest afin de saboter le mouvement qui devait être pourtant le leur...». S'attaquant au directeur de l'éducation accusé «d'affamer les enseignants en les privant de leurs salaires, primes et autres rappels... et d'avoir privé les lycéens de Tizi-Ouzou d'une dizaine de journées de cours (grèves des Pest) il persiste dans sa besogne de nuisance du secteur en créant un climat de tension malsain entre l'administration et les Pest et entre les inspecteurs et les Pest...». Le conseil affirme que le directeur de l'éducation de Tizi Ouzou aurait instruit les inspecteurs pour annuler les examens du Capes au lycée technique d'Azazga et au lycée d'Illoula «si les enseignants ne rejoignaient pas les classes». Le Cnapest évoque la maturité des Pest «qui ont fait passer l'intérêt de leurs collègues en priorité et ainsi déjouer le complot visant à saborder les Pest». Le conseil de wilaya du Cnapest réaffirme que «la rétention des notes demeure en vigueur avant l'assainissement de toutes les situations financières, le remboursement des journées retenues pour cause de grèves locales et le rétablissement dans ses droits du collègue Pest arbitrairement muté vers un collège». Et le conseil de wilaya du Cnapest de Tizi-Ouzou de proposer au conseil national «le recours aux grèves nationales, au boycott des examens de fin d'année et au boycott de la correction du baccalauréat, pour aider les Pest de Tizi-Ouzou à mettre fin à la gestion catastrophique du directeur de l'éducation». Le conseil s'est enfin donné rendez-vous pour le 1er mai.