Le directeur général du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (OCO), M. Noureddine Belmihoub, a appelé dimanche les différentes parties concernées à agir ''fermement'' pour combattre le fléau de la violence dans les stades, après les graves incidents survenus samedi lors du match USM El Harrach-USM Alger, comptant pour les quarts de finale de la coupe d'Algérie. "Il est temps d'agir d'une manière ferme et prendre de lourdes sanctions à l'encontre des fauteurs de troubles dans les stades. Ce qui s'est passé lors du match USM El Harrach-USM Alger est vraiment très grave", a indiqué Belmihoub à l'APS. Des actes de vandalisme et de violence d'une extrême gravité ont été enregistrés au niveau du grand stade de la capitale avant et pendant le derby algérois. Plusieurs sièges des gradins ont été saccagés et deux caméras de la télévision algérienne ont été totalement détruites par des énergumènes. "Pour l'heure, nous n'avons pas encore évalué les dégâts survenus dans les tribunes. Cela devrait se faire dans les toutes les prochaines heures. Ceux qui sont derrière ces actes doivent payer le prix fort", a ajouté le directeur de l'OCO. Les responsables de la programmation des rencontres sont eux aussi pointés du doigt par Belmihoub, qui ne comprend pas comment "l'on a décidé de programmer quatre rencontres à Alger durant la même journée". "Ceux qui ont en charge de la programmation sont censés travailler en étroite concertation avec les services de sécurité, car pour la journée de samedi, par exemple, quatre matches se déroulaient à Alger (20-août, Kouba, Chéraga et 5-juillet). Du coup, il devient difficile pour le service d'ordre d'accomplir sa mission convenablement", a t-il expliqué. Le DG de l'OCO a appelé, en outre, à s'inspirer des "modèles étrangers" en matière de lutte contre la violence, en procédant notamment à l'élaboration de "fichiers" concernant les "fauteurs de troubles" de manière à leur interdire définitivement l'accès aux stades. Pour le même responsable, la lutte contre la violence est aussi "l'affaire de tout le monde", appelant la FAF, la LFP et tous les autres organismes concernés à se concerter et à prendre des "mesures fermes et draconiennes" pour que les scènes vécues samedi au 5-juillet ne se reproduisent plus.