L'un des dirigeants de l'USM Alger, Mustapha Laroussi, s'était aperçu bien avant la fin du match que l'on se dirigeait vers la catastrophe. Le fait que le bus de l'équipe algéroise ait été empêché de pénétrer dans le parking du stade à son arrivée augurait déjà de la mauvaise tournure qu'allaient prendre les évènements. Les agressions verbales et même physiques envers les joueurs se sont alors multipliées alors que le match n'avait pas encore commencé. Durant ce dernier, le joueur des Rouge et Noir, Khoualed, a été touché à la tête par un jet de pierre à partir des tribunes. Il a joué le restant de la rencontre avec la tête bandée. Face aux intimidations des Saïdis, Mustapha Laroussi a demandé à l'arbitre d'arrêter le match au risque de voir l'USMA le perdre par pénalité. «Je préfère perdre le match que des joueurs», a-t-il déclaré. Mais l'arbitre a préféré continuer obéissant ainsi aux instructions de la Commission fédérale d'arbitrage qui demande à cette corporation de tout faire pour qu'un match aille à son terme. Jusqu'à ce que mort s'ensuive ?