Le début de la campagne électorale pour les législatives de 2012 a été "timide", estime lundi la presse nationale, qui a notamment fait le point sur les différentes activités des partis politiques, en lice à ces élections, à travers le territoire national. Pour le ''Le Temps d'Algérie'', la campagne électorale a débuté "très timidement au niveau de la capitale", signalant que les panneaux d'affichages, installés pour permettre aux partis d'exposer leurs listes électorales et faire connaître leurs candidats d'Alger, sont restés "vides". "Au premier jour de cette campagne électorale, les grosses cylindrées politiques nationales affichent leurs intentions et parcourent les distances pour charmer les électeurs", écrit de son côté El Moudjahid. Notant que toute la classe politique a investi le terrain à l'occasion de la première journée de la campagne, El Moudjahid ajoute que "jusqu'au 6 mai prochain, ce sera une course électorale épique où les leaders des formations politiques et les candidats indépendants feront montre de leurs talents d'orateurs en animant des meetings populaires". "Départ raté", écrit dans son éditorial le quotidien Liberté, selon lequel la campagne électorale a commencé sur un "air timide, sur fond d'hésitation, mais surtout sur un air de déjà vu". "Si pour les traditionnels FLN et RND le ton est à la continuité (...) pour les autres, le premier discours n'a pas été au niveau attendu", estime Liberté, qui ajoute que "le reste des trois semaines donneront peut-être la chance aux nouveaux visages surtout de se faire connaître. L'espoir est permis!" Le Jeune Indépendant estime également que le début de cette campagne électorale a été "morose", un constat qu'il impute, dans un commentaire, à "l'absence d'enthousiasme chez l'électorat national et le désintéressement affiché par les citoyens, plutôt préoccupés par d'autres questions plus urgentes ayant un impact direct sur leur quotidien." "Les pouvoirs publics et la classe politique ont trois semaines pour convaincre un électorat peu enclin à se rendre aux urnes massivement", relève encore le journal. L'Expression abonde dans le même sens en relevant que ''le premier jour de campagne a été timide". "A part quelques affiches, la campagne semble avoir du mal à imposer son parfum", écrit-il. Le Soir d'Algérie partage le même constat en titrant à la Une: "Campagne pour les législatives: un début timide". Par ailleurs, El Watan rend compte de son côté des activités des partis politiques en lice pour ces législatives, insistant notamment sur ''la détérioration'' des panneaux d'affichage destinés à la publicité sur les candidats à Alger et à Bouira. Pour l'Authentique, "cette élection n'arrive pas à trouver sa vitesse de croisière. Les citoyens restent rivés sur leurs problèmes au quotidien", alors que le quotidien (arabophone) El Massa, qui revient sur le début "timide" de la campagne pour les législatives 2012, l'explique par les "mauvaises conditions climatiques" et le "deuil" décrété à la suite du décès du premier président de l'Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella. Avec cinq pages consacrées à l'événement, le quotidien Echaâb écrit que le début de la campagne électorale n'a pas connu l'"effervescence" enregistrée sur la scène politique ces derniers mois. De son côté, le quotidien El Khabar s'arrête sur le constat de l'absence des partis politiques en lice pour ces législatives du 10 mai sur la Toile, notamment sur les réseaux sociaux. ''Les partis misent sur le terrain" et non sur la "communication virtuelle". Le journal a réservé une large couverture à l'événement, qu'il a intitulée "feuilles de la campagne", où toutes les questions liées à la campagne et au scrutin sont abordées avec les déclarations des leaders des partis. ''Froide'', est d'autre part le commentaire d'El Fadjr sur le début de campagne électorale pour le scrutin du 10 mai prochain, signalant que la quasi-totalité des partis en lice ont préféré ''animer des meetings dans les wilayas centre du pays avec des discours et des promesses connus''. Dans un article sur "les choix tactiques" des partis en lice pour les législatives du 10 mai, Waqt El Djazaïr signale que la plupart d'entre eux, notamment ceux nouvellement agrées, a opté pour "une intensification des actions de sensibilisation et du travail de proximité" alors que les "anciens partis" ont choisi d'entamer la campagne électorale par l'organisation de meetings populaires. Enfin, le Quotidien d'Oran, Echorouk El Yaoumi, Ennahar El Djadid, Horizons et la Tribune se sont contentés de publier des comptes-rendus des activités des différents partis politiques de l'ouverture officielle de la campagne électorale pour les législatives du 10 mai.