Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), M. Bouguerra Soltani, a de nouveau plaidé, lundi à Tadjenanet (Mila), pour ‘‘l'instauration d'un régime politique parlementaire en Algérie''. M. Soltani qui a animé un meeting aux côtés du président du Mouvement El Islah, Hamlaoui Akkouchi, au nom de l'Alliance de l'Algérie verte, qui comprend également le mouvement Ennahda, a considéré que le régime parlementaire ‘‘place le gouvernement sous la surveillance permanente de l'assemblée nationale qui aura toute latitude de lui retirer sa confiance, voire de le faire tomber si les circonstances l'imposent''. Le président du MSP a ajouté, au cours de ce regroupement organisé à la maison de jeunes Tayeb-Abbas de Tadjenanet dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain, que la ‘‘réforme du système en place'' constitue ‘‘la base de toute réforme escomptée'', ce qui requiert, selon lui, de la mener (la réforme) ‘‘avec tout le sérieux voulu'', d'autant que le pays est ‘‘sur le point de célébrer le cinquantenaire du recouvrement de sa souveraineté''. M. Soltani, appelant à un ‘‘vote massif en faveur de l'Alliance de l'Algérie verte'', a estimé que les prochaines législatives constituent ‘‘une occasion'' qui s'offre à cette Alliance pour ‘‘opérer le changement et le renouveau attendus''. Intervenant à son tour, le président du Mouvement El Islah, M. Hamlaoui Akkouchi, a appelé les militants de l'Alliance de l'Algérie verte à ‘‘se rendre en force aux urnes, le 10 mai prochain, et à éviter de bouder les urnes'' car cela équivaudrait, selon lui, à ‘‘ouvrir une brèche dans laquelle s'engouffreraient les fraudeurs et les détourneurs de la volonté du peuple''. M. Akkouchi a également souhaité, au cours de son intervention, que ces élections puissent offrir ‘‘une opportunité pour améliorer le niveau de vie de la population algérienne, à tous les niveaux''. Il a également appelé les jeunes à assumer toutes leurs responsabilités et à exercer leur droit de diriger leur pays et de profiter de ses richesses''. ‘‘Ceux qui ont déclenché la Révolution du 1er novembre 1954 n'avaient pas atteint les 30 ans, mais n'avaient songé ni à se suicider ni à émigrer clandestinement car ils avaient choisi d'assumer pleinement leur responsabilité historique'', a-t-il ajouté dans ce contexte. Les trois responsables de l'Alliance de l'Algérie verte ont ensuite entrepris, aussitôt après un meeting similaire animé à Oued N'dja par le président du mouvement Ennahda, M. Fateh Rebiai, une action de proximité qui les a conduits dans les communes de Chelghoum Laïd et de Terraï-Bainane.