Le président du Front des forces socialistes, M. Hocine Aït Ahmed a invité mardi les élus du parti aux législatives, du 10 mai dernier, à une organisation "rigoureuse" à même de donner l'exemple de l'éthique politique. Dans une note adressée au secrétariat national et mise en ligne sur le site du FFS, M. Aït Ahmed a incité les élus du parti à la mise en place d'une organisation "rigoureuse" qui, a-t-il dit, "facilitera le travail dans le respect des principes du parti et de son fonctionnement" et aussi "la tâche aux députés autant qu'à la direction du parti". Selon le leader historique du plus vieux parti de l'opposition, qui a réussi à obtenir 21 sièges dans la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), il est "impératif" pour le parti d'"étudier les meilleurs moyens d'encadrer" sa représentation parlementaire. M. Aït Ahmed a également relevé qu'"aucune élection" n'était facile, "pas même dans les pays démocratiques", avant de considérer, "sans autosatisfaction", le score réalisé par le FFS comme "une victoire face à une adversité dont la puissance et la complexité donnent encore plus de mérite à ceux qui ont su lui résister". "Chez nous, depuis longtemps déjà, chaque geste, chaque décision sont à peser à l'aune de notre expérience des épreuves endurées. Chaque nouvelle étape dans la vie du parti pèse son poids de responsabilités en même temps qu'elle apporte son lot de satisfactions et de déceptions", a-t-il dit. M. Aït Ahmed a également souligné qu'à chaque nouvelle étape, le FFS doit "s'astreindre à une évaluation rigoureuse de l'étape précédente pour se projeter avec le maximum de rigueur dans la construction de l'étape suivante". Le président du FFS affirmé, dans ce contexte, que la construction du parti et celle de l'alternative démocratique "vont de pair plus que jamais auparavant", relevant que l'ouverture en direction de la société "impose une rigueur dans le travail et une éthique politique sans failles". Il a ainsi insisté sur le respect de la discipline militante et du parti par l'adoption d'un certain nombre de mesures qui "doivent impérativement être discutées au sein des instances du parti et donner lieu à des décisions fermes". Il a invité les élus et cadres du parti à la concertation, au débat et à l'organisation la "plus rationnelle possible" et à la préparation de l'encadrement politique de leur participation parlementaire. Pour M. Aït Ahmed, le groupe parlementaire du FFS est "d'abord" le représentant d'un parti politique qui "a des instances où s'élaborent son programme, son projet et son discours". "Ensemble nous pouvons contribuer à l'émergence de nouvelles mœurs politiques (...) et nous aideront à avancer dans la réhabilitation du politique par l'action politique", a-t-il conclu.