Le Front des forces socialistes s'est vu refuser l'organisation d'un meeting populaire que devait animer hier le premier secrétaire national du parti à la salle omnisports de Ouargla. La demande d'autorisation auprès des services de la wilaya de Ouargla pour la tenue de ce meeting, présentée hier matin (8h30), a été refusée par les services de la wilaya de Ouargla, selon un communiqué du parti de Aït Ahmed. D'après le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabbou, « les services de la wilaya ont refusé d'enregistrer cette demande sous prétexte que les délais ne sont pas respectés ». Or, selon M. Tabbou, « cette salle a été affectée au FFS à la suite d'un tirage au sort effectué au niveau de l'administration et en présence des partis en lice ». De ce fait, M. Tabbou a dénoncé ce qu'il qualifie de « terrorisme administratif », « une manipulation électorale par les autorités locales » et constate « le harcèlement administratif » à son encontre. Pour M. Tabbou, « ce harcèlement est révélateur de la panique et de l'affolement du pouvoir devant la détermination du FFS à construire une alternative de changement démocratique ». Le pouvoir poursuit, selon lui, « la même politique et le même but par tous les moyens : empêcher le FFS de s'implanter et de gagner les élections à travers tout le territoire national et à le contenir dans un ghetto électoral ». M. Tabbou estime qu'« après l'étape d'élimination arbitraire des candidatures et des listes FFS lors de la première phase de constitution et de validation, le pouvoir poursuit sa politique d'annihilation des chances du FFS de gagner des municipalités et des sièges APW ». Selon M. Tabbou, le FFS maintient légitimement son activité en dépit de toutes ces entraves et interdictions injustes et illégales.