L'entraîneur adjoint de l'USM Alger, Billel Dziri, est satisfait du parcours réalisé cette saison par son équipe qui a terminé le championnat sur le podium alors qu'elle était la grande favorite pour le sacre final après l'investissement colossal fait par la direction du club qui s'est attaché les services de plusieurs stars du championnat national. «On est satisfait de la troisième place qui nous ouvre le droit de participer l'année prochaine à une compétition africaine, la Coupe de la CAF en l'occurrence. On a terminé le championnat à un point seulement du champion d'Algérie. C'est une bonne performance. On aura bien évidemment aimé remporter le titre national, voire le doublé, pour faire plaisir à notre public, mais on était confronté à beaucoup de difficultés en fin de saison. On avait beaucoup de blessés, à savoir Laïfaoui, Boualem, Hamiti, Boumechra et autres Ngal. Lors du match capital face à l'ASO Chlef, on s'est retrouvé avec 10 joueurs seniors seulement. On était dans l'obligation de faire appel à des juniors pour parer à ces nombreuses défections au sein de l'équipe première. On va faire une évaluation objective sur le parcours de l'équipe et tirer les enseignements nécessaires», a expliqué Dziri sur le plateau d'Echourouk TV. «Il faut rappeler que lorsque Meziane Ighil a pris les destinées de l'équipe, l'USMA était à la traîne, mais on a réussi à remonter le retard et on était même bien placé pour gagner le titre, n'était cette défaite à domicile face à la JSMB», a ajouté le bras droit de Meziane Ighil, très remonté contre ceux qui avancent que son club est avantagé par les arbitres. «L'USMA n'était pas favorisée par les arbitres.» «Non, l'USMA n'est pas favorisée par les arbitres. Bien au contraire, on a été lésé à maintes reprises par l'arbitrage. S'agissant du match contre la JSMB, si l'arbitre avait réellement avantagé notre équipe, il aurait refusé le but de la victoire des Béjaouis. Il aurait pu siffler une charge sur Yekhlef», souligne l'ancienne coqueluche des Rouge et Noir, passée cette saison de l'autre côté de la barrière alors que Renard lui avait proposé de prolonger encore sa carrière de joueur. «J'ai décidé de raccrocher et je ne voulais pas revenir sur ma décision», dira l'enfant prodige de Husseïn-Dey, content de son parcours sportif même s'il avait des aptitudes pour embrasser une carrière professionnelle en Europe. «J'aurais pu aller en France à l'âge de 21 ans. J'ai tenté par la suite une expérience à Sedan, mais j'ai résilié mon contrat faute d'adaptation. Je suis satisfait de ma carrière et je ne regrette rien», a-t-il conclu.