Plusieurs partis ont réagi au retrait des députés de l'Alliance de l'Algérie verte des travaux de la première séance plénière. «Les députés de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) ont le droit de protester et d'exprimer leur vision en toute liberté. Ils l'ont fait de façon pacifique et au sein du Parlement, ce qui est une bonne chose», a affirmé Chafaâ Bouaiche, porte-parole et député du FFS. «Nous déplorons le traitement réservé à la presse, et notamment aux photographes qui ont été empêchés d'accomplir leur mission comme il se doit. Ils ont été bousculés par les agents de sécurité, ce qui n'est pas normal», a-t-il regretté. Pour Chihab Seddik, député RND, cette action est «un acte démocratique». «C'est ça, la démocratie. Ils ont le droit d'exprimer leurs points de vue en toute liberté et responsabilité. Ça prouve que nous sommes dans un climat de démocratie et de liberté d'expression», a-t-il estimé. L'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS) a jugé, de son côté, le retrait des élus de l'Alliance de l'Algérie verte «scandaleux». «Il est inacceptable de bénéficier des avantages liés au mandat de député sans siéger au Parlement», a commenté Chafia Mentalecheta, de l'UFDS, qualifiant ce comportement de «manque de respect pour les électeurs et les institutions algériennes». Elle a appelé les partis de l'Alliance verte à «participer à la construction du pays au lieu de rester dans une critique négative».