Les travaux de la 32e réunion du bureau exécutif des ministres arabes des Technologies de l'information et de la communication (TIC) se sont ouverts hier à l'hôtel Sheraton à Oran. Cette réunion, tenue à huis clos, précède la 16e session du conseil des ministres arabes des TIC qui se tiendra en l'absence du ministre de la Syrie, un Etat dont la participation aux structures de la Ligue arabe a été gelée conformément aux résolutions du dernier sommet des chefs d'Etats membres de cette institution, rappelle-t-on. Elle se tient également en l'absence des représentants de la Libye, des Iles Comores (qui seront représentées par leur ambassadeur), et de la Somalie. Cette rencontre, à caractère technique, puisqu'elle élaborera des projets de résolutions qui seront soumis demain, pour approbation, aux travaux de la 16e session du conseil de la ligue, intervient dans une conjoncture mondiale caractérisée par de profondes mutations en matière de développement des TIC. L'Algérie qui jouit du statut de leader sur le plan continental et régional pourrait être la locomotive d'une dynamique de développement du secteur dans la sphère arabe, ont noté plusieurs participants qui n'ont pas manqué de rappeler que le choix de notre pays pour abriter cette rencontre a été plébiscité lors de la 15e session qui s'est tenue à Beyrouth au mois de juin 2011. L'ordre de cette réunion du bureau exécutif, présidée par son secrétaire général permanent, l'égyptien Khaled Fouda sera axé sur un débat d'experts sur des questions liées à la coopération arabe dans les secteurs des PTIC et à la mise en place d'un point arabe pour les noms de domaines. Les experts auront également à débattre sur la situation du secteur dans la sphère arabe, la mise à niveau des infrastructures dans les domaines de la télécommunication, la sécurisation des réseaux de transmission et Internet et l'amélioration des prestations pour les usagers, rappelle-t-on. Il aura également à débattre de l'ordre du jour de la réunion du conseil des ministres arabes. Toutefois, cette rencontre a été marquée par une confusion qui n'a pas été pour faciliter la tâche aux journalistes conviés à se munir d'ordres de mission, une précaution qui ne nous avait pas été suggérée lors de la conférence de presse animée samedi par les responsables de l'organisation.