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A l'ombre des torches, l'intoxication alimentaire
Point Net
Publié dans Le Temps d'Algérie le 08 - 06 - 2012

Des dizaines de travailleurs ont été victimes d'une intoxication alimentaire dans une base vie de Hassi Messaoud. L'état de certains d'entre eux est jugé suffisamment sérieux pour les évacuer dans un hôpital de la capitale.
On pensait que la prospérité légendaire de la région pouvait mettre ceux qui ont la chance d'y travailler et vivre à l'abri de ce genre de déconvenue, on découvre qu'il n'en est rien. On peut donc tout à fait avaler un repas périlleux à l'ombre d'un champ de pétrole. C'est d'autant plus surprenant que cela s'est passé à Hirara, un espace emblématique de ce qu'est le confort et la bonne nourriture.
Déjà que Hassi Messaoud dans l'ensemble n'est pas «si mal», à Hirara on est dans le saint des saints, le nec plus ultra. Travailler à Hassi Messaoud, c'est «sortir de la boue», comme le dit la formule populaire, alors que vivre à Hirara est quasiment une assurance tous risques pour la santé des personnels de Sonatrach. Mais les temps ont changé. Tout a changé à Hassi Messaoud. C'est maintenant une «ville».
Il paraît qu'on ne l'a pas construite au bon endroit et qu'elle est inéluctablement vouée à la disparition, mais on continue à construire quand même. Qahouet Echoumara, le «café des chômeurs», un lieu infâme qui rassemblait toutes les âmes en quête d'emploi, a disparu, mais les chômeurs se sont multipliés. Ils ne viennent plus s'installer à même le sable et vivre de bric et de broc en attendant des jours meilleurs.
Les chômeurs font maintenant des émeutes à Ouargla ou Touggourt pour revendiquer leur part d'eldorado. Quand ils ne s'immolent pas. Ceux-là, s'il leur faut absolument une consolation, c'est qu'ils n'ont aucune chance d'attraper une intoxication alimentaire à Hirara. Maintenant, il faut un gros piston du côté du Val d'Hydra ou de la Cité Malki pour aller avaler un yaourt frelaté ou un poisson mal congelé du côté d'Hirara. Mais il y a mieux, enfin, moins compliqué : connaître quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît un «réseau».
Payer pour travailler. Verser cash une partie de son salaire pour toute la durée du… contrat ! Un double contrat en fait. Celui établi par l'employeur et celui, tacite et mafieux, du «milieu». Et si, à Dieu ne plaise, on «oublie» de payer, on oubliera tout simplement de lui renouveler son contrat, qui est généralement de courte durée. On travaille sérieusement, chez ces gens-là.
Et on se tient loin, très loin des bases de vie, d'Hirara et des intoxications alimentaires, même si on les croyait étrangères à ces contrées flamboyantes. Il y en a quand même qui aimeraient se réveiller d'un coma profond et s'entendre dire qu'avant son sommeil, il travaillait à Hassi Messaoud. Délire pour délire, on lui ajoutera peut-être qu'il a fait une intoxication à Hirara.


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