L'Algérie dispose d'un grand potentiel qui lui permet de se développer davantage, a indiqué, hier à Alger, l'ambassadeur adjoint du Royaume-Uni en Algérie, Bernhard Garside, cité par l'APS. «Nous voulons apporter notre contribution à l'Algérie. C'est un pays stable et crédible, qui a un grand potentiel de développement. Elle constitue également un pays important pour la stabilité dans la région du Maghreb», a indiqué M. Garside, en marge d'un séminaire sur la formation en entreprise. «Nous voulons et nous tablons sur un partenariat mutuellement rentable. Il y a des pays qui s'installent dans un pays et une fois leurs affaires terminées, ils plient bagage et s'en vont. Pour nous, par contre, nous envisageons de tisser un partenariat à long terme», a-t-il affirmé. M. Garside a souligné «l'énorme progrès» qu'ont connu les relations algéro-britanniques, notamment ces deux dernières années, se caractérisant par l'amorce d'un vrai dynamisme depuis notamment la visite en octobre dernier du ministre britannique des Affaires étrangères en Algérie. Selon lui, la Grande-Bretagne possède l'expertise, la technicité et le savoir-faire nécessaires qui permettent d'accompagner l'Algérie dans son développement, notamment dans le domaine des énergies renouvelables, la santé et l'éducation. «Nos relations s'améliorent rapidement. Nous pouvons construire des hôpitaux et fournir des équipements ultramodernes. Nous avons d'ailleurs soumis des propositions au ministère de la Santé qui en a manifesté de l'intérêt», a-t-il fait savoir. M. Garside a estimé qu'il n'y avait pas d'obstacle à l'investissement en Algérie, soulignant qu'il y avait plutôt une «concurrence accrue» entre les différents opérateurs présents en Algérie, d'où la nécessité pour la partie britannique de se redéployer davantage pour démontrer que son expertise constitue «la meilleure pour apporter sa contribution à l'Algérie».