Les cours des matières premières sur les principaux marchés mondiaux ont fait montre de volatilité la semaine dernière, peinant à se trouver une direction dans un environnement macroéconomique relativement fragile, avec des indicateurs mitigés en Chine, en Europe et aux Etats-Unis. Les prix du pétrole ont renoué avec la hausse la semaine dernière portés par l'optimisme des marchés suscité après l'accord surprise conclu au sommet européen de Bruxelles, annonçant de bonnes perspectives pour la demande de brut. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, échangé sur l'IntercontinentalExchange (ICE) de Londres, valait 98,37 dollars contre 91,36 dollars une semaine plus tôt. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a clôturé à 84,68 dollars contre 84,96 dollars le vendredi précédent. Les cours du sucre se sont hissés cette semaine à des niveaux plus vus depuis trois mois à Londres, aidés par des inquiétudes sur la récolte brésilienne, perturbée par des pluies abondantes, tandis que le cacao se stabilisait et que les prix du café divergeaient, dans un marché nerveux. Les cours du SUCRE du sucre ont conforté leur hausse, une robustesse qui reflète les inquiétudes persistantes sur la récolte en cours au Brésil premier exportateur de la planète, où de nombreux jours ont été perdus dans les plantations en raison de pluies qui continuent d'être plus abondantes que la normale. Sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 637,40 dollars vendredi contre 604,50 dollars le vendredi précédent. Sur le NYBoT-ICE américain, la livre de sucre brut pour livraison en octobre cotait 22,09 cents contre 20,81 cents sept jours auparavant pour le contrat de juillet. Les prix du CAFE ont connu des fortunes contrastées cette semaine, le robusta perdant du terrain à Londres, pénalisé notamment par le renchérissement du dollar et un contexte économique morose pour la demande, tandis que l'arabica continuait de grimper à New York, aidé par des craintes sur l'offre. Sur le Liffe de Londres, le prix de la tonne de robusta pour livraison en septembre valait 2.086 dollars vendredi contre 2.138 dollars le vendredi précédent. Sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d'arabica pour livraison en septembre valait 177,35 cents contre 166,65 cents sept jours auparavant. Pour le CACAO, les prix de la fève brune ont poursuivi le rebond entamé fin juin avant d'effacer leurs gains en fin de semaine. Comme depuis plusieurs semaines, le marché était soutenu par les inquiétudes persistantes sur la qualité des récoltes en Côte d'Ivoire (un tiers de l'offre mondiale de cacao), affectées en début d'année par des vents secs et violents. Cependant, les prix ont battu en retraite jeudi et vendredi, pénalisés à New York par un net renchérissement du dollar qui rendait moins attractifs les achats de matières premières libellées dans la monnaie américaine pour les investisseurs munis d'autres devises. Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en septembre valait 1.565 livres sterling vendredi contre 1.566 livres le vendredi précédent. Sur le NYBoT-ICE américain, le contrat pour livraison en septembre valait 2.274 dollars la tonne contre 2.269 dollars une semaine plus tôt. Les cours des produits agricoles ont poursuivi leur forte hausse la semaine dernière à la Bourse de Chicago, alors que les Etats-Unis connaissent un été historiquement chaud et sec. Le boisseau de blé à même échéance a fini à 7,9125 dollars contre 7,3900 dollars vendredi dernier, soit une hausse de 7,1% sur la semaine. Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet a clôturé vendredi à 7,4325 dollars contre 6,7250 dollars la semaine précédente à la clôture. Cela représente une progression hebdomadaire de 10,5%. Le contrat sur le boisseau de soja pour livraison en juillet a terminé à 16,1975 dollars contre 15,1275 dollars une semaine plus tôt à la clôture (+7,1%). Les cours des métaux précieux ont reculé, minés par un renchérissement du dollar face à un euro affaibli, dans un marché déçu par la Banque centrale européenne (BCE). Le cours de l'once d'OR qui avait fortement rebondi fin juin après les avancées du sommet européen saluées par les investisseurs, a poursuivi sur sa lancée en début de semaine, avant de battre nettement en retraite jeudi et vendredi, lâchant quelque 30 dollars en l'espace de deux séances. Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé vendredi à 1.587 dollars contre 1.598,50 dollars le vendredi précédent. Le prix de l'ARGENT a suivi, comme à son habitude, les fluctuations du cours de l'or, cédant jusqu'à 5% sur les deux séances de jeudi et vendredi. L'once d'argent a terminé vendredi à 27,32 dollars contre 27,08 dollars sept jours auparavant. Les cours des métaux industriels échangés au London Metal Exchange (LME) ont trébuché minés par les actions de plusieurs grandes banques centrales et des chiffres décevants sur l'emploi américain, qui alimentaient les inquiétudes sur l'économie mondiale. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 7.573 dollars vendredi contre 7.684 dollars une semaine plus tôt, l'aluminium valait 1.910 dollars la tonne contre 1.905 dollars, le plomb valait 1.841 dollars la tonne contre 1.842 dollars, l'étain valait 18.750 dollars la tonne contre 18.910 dollars, le nickel valait 16.513 dollars la tonne contre 16.690 dollars et le zinc valait 1.840 dollars la tonne contre 1.860 dollars.