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«Le régime démocratique instauré en 1989 n'existe que sur le papier»
Abdallah Djaballah :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 07 - 07 - 2012

Abdellah Djaballah, président du Front pour la justice et le développement (FJD), a estimé que l'Algérie vit une véritable «crise politique» et ne peut s'en sortir qu'à travers «une révolution populaire générale et pacifique qui aboutira au départ des dirigeants actuels».
«Nous vivons une crise politique visible à travers la spoliation organisée par le régime despote en place sur les principes de la démocratie», a-t-il dit lors d'une déclaration faite à l'ouverture de la première session ordinaire du madjliss echoura, tenue au siège de son parti à Bouchaoui (Alger). «Les dirigeants de ce pays ne veulent attribuer au peuple la liberté et la dignité qu'en contrepartie de plus de sacrifices. Je ne suis pas en train d'appeler à la révolution mais cela va venir sans aucun doute», a-t-il dit.
M. Djaballah a saisi la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance pour faire le bilan de 50 ans d'exercice politique. Il commence sa lecture en s'interrogeant : «L'Algérie de l'indépendance a-t-elle réalisé les vœux des chouhada contenus dans la déclaration du 1er Novembre ? (...) La réponse est non», a-t-il déclaré. L'Algérie a reculé sur plusieurs niveaux et échoué dans la construction d'une république démocratique basée sur les principes de l'Islam», dira-t-il.
Le chef du FJD a dressé un tableau noir de la situation politique du pays marquée par l'absence quasi totale des principes d'une véritable république. Pour lui, «le régime démocratique instauré en 1989 n'existe que sur le papier». «Dans la réalité, il n'y a ni démocratie, ni liberté, ni pluralisme politique. La succession pacifique au pouvoir à travers les élections n'existe pas. Il n'y a ni élections transparentes ni administration neutre. Il n'y a pas de souveraineté, pas de justice sociale, pas d'indépendance de la justice. L'Algérie n'a toujours pas une véritable politique sociale et économique», a-t-il dit.
Revenant sur les élections du 10 mai dernier qu'il a qualifiées de «pièce théâtrale», Djaballah dira que «le peuple est sorti épuisé, stressé et nerveux, puis chacun a vaqué à ses affaires comme si personne n'était concerné par l'événement». Pour Djaballah, le pouvoir actuel a réussi à «inculquer la culture du désespoir dans les esprits des Algériens et même ceux qui ont réussi dans ces joutes électorales sont malheureux de se voir attribuer des avantages qu'ils ne méritent pas».
Au plan social, Djaballah dira que l'Algérie a «échoué dans sa politique sociale et économique», estimant que l'achat de la paix sociale n'a pas réglé les problèmes des Algériens. «Elle s'est contentée de quelques retouches menacées d'effondrement avec la chute des prix du pétrole». Revenant sur la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance, il dénonce «la non-déclaration du budget consacré aux festivités». Pour lui, le bilan exhibé par le pouvoir en place qui se vante de la réalisation d'une autoroute et de quelques bâtisses» ne fait pas le bonheur des Algériens en l'absence d'une véritable politique des salaires qui permettrait à chaque individu de vivre dans la dignité».


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