La décision de former un groupe parlementaire avec la Front du changement (FC) revient aux députés du Front pour la justice et le développement (FJD), a soutenu vendredi à Alger le président de cette formation, M. Abdallah Djaballah. M. Djaballah qui intervenait aux travaux de la rencontre nationale avec les commissions de wilaya, a affirmé qu'il "appartient" aux députés du FJD "qui jouissent d'une liberté d'action au sein du parlement de décider de la formation d'un groupe parlementaire avec le FC", indiquant qu'il ne savait pas quelle suite a été donnée a cette requête. "Nous connaitrons la réponse à cette question avec le temps", a-t-il dit. A une question sur des déclarations de la responsable du Parti des travailleurs (PT) qui aurait soutenu que le FJD était influencé par le mouvement des frères musulmans d'Egypte, M. Djaballah a répondu qu'il n'avait pas pour doctrine politique de commenter de tels propos. "Nous somme un parti d'opposition et dans le cadre de cette opposition, notre bataille est avec le pouvoir non avec les partis". Concernant le "'Front politique pour la sauvegarde de la démocratie" créé par 14 partis, après le proclamation des résultats des élections législatives du 10 mai dernier, il a estimé qu'il s'agissait de l'initiative de partis qui se sont organisés pour un objectif précis et dans laquelle chaque partis conserve sa personne morale". Le FJD, a-t-il enchaîné dans le même contexte, "poursuivra son combat politique pour concrétiser le changement pacifique dans le pays en dépit des obstacles qu'il ne cesse de rencontrer depuis sa création". Pour ce qui est de la participation du FJD aux prochaines élections locales, son président a fait savoir que seul le conseil consultatif était habilité à décider en la matière. Il a appelé les cadres du parti à mettre en place une organisation forte, souple et adaptée aux développements politiques en mettant l'accent sur "l'élargissement du déploiement du parti au niveau "horizontal" en direction des différentes catégories sociales et "vertical" destiné a drainer une élite capable de diriger. M. Djaballah a rappelé que sa formation se proposait d'apporter une contribution "sérieuse et responsable" pour l'enrichissement de la scène politique à travers une idéologie alternative qui concilie authenticité et modernisme insistant que le FJD ne s'opposait qu'à ceux qui refusent le changement démocratique pacifique dans le pays.