25 harraga, qui avaient pris la mer le 7 juillet à partir d'une plage de la corniche oranaise, ont été sauvés d'une mort certaine, jeudi dernier, par une unité des gardes-côtes, a-t-on appris de sources sûres. Agés de 17 à 25 ans, dont trois femmes, les jeunes gens étaient entassés dans une embarcation qui avait perdu son moteur et qui était à la merci de la houle, ont précisé les mêmes sources, affirmant que les gardes-côtes en patrouille ont réussi à les repêcher à 32 miles au large d'Oran. «Ils étaient sans eau et sans nourriture et leur moteur était tombé en panne. Certains souffraient de faim et de soif et d'autres présentaient des signes d'insolation et de déshydratation. L'intervention de l'unité des gardes-côtes les a sauvés d'une mort certaine», souligne notre source qui précise que ces clandestins ont été débarqués au port d'Oran et remis aux autorités compétentes pour une prise en charge médicale avant leur passage devant le parquet pour répondre du délit d'émigration clandestine.